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    Grippe A (H1N1) de 2009

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    GODOF
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    Grippe A (H1N1) de 2009 Empty Grippe A (H1N1) de 2009

    مُساهمة من طرف GODOF الخميس 1 أكتوبر - 22:06

    La grippe A (H1N1) de 2009 est une maladie respiratoire aiguë contagieuse provoquée par un virus de la grippe A de sous-type H1N1. Ce virus est réapparu en 2009 sous une nouvelle forme génétique transmissible d’homme à homme. Ce nouveau virus grippal, contenant des gènes de plusieurs virus connus d’origine porcine, aviaire et humaine[1], est un virus réassorti[2].


    Influenzavirus A sous-type H1N1.Le virus se propage généralement par la toux et les éternuements ou en touchant une surface contaminée. Les symptômes, qui peuvent durer jusqu'à une semaine, sont similaires à ceux de la grippe saisonnière, et peuvent inclure fièvre, éternuements, mal de gorge, toux, maux de tête et douleurs musculaires et articulaires.

    Au niveau mondial, la mortalité est faible et concerne principalement des personnes déjà affaiblies. Dans la majorité des cas, les malades n’ont présenté que des symptômes bénins et leur guérison a été rapide et complète[3].

    Les personnes présentant les symptômes de la grippe A (H1N1) sont traitées avec du paracétamol[4] et pour les cas plus sévères avec des inhibiteurs de la neuraminidase des virus grippaux tels l’oseltamivir ou le zanamivir[5]. Les premiers lots de vaccins contre cette nouvelle grippe seront probablement disponibles au courant du mois d'octobre 2009[6].

    Le 11 juin 2009, l’OMS décide le passage à la phase 6 ; la grippe A (H1N1) de 2009 est donc considérée comme une pandémie

    Terminologie

    Initialement appelée grippe porcine par l’Organisation mondiale de la santé[8], cette grippe a également été nommée, par différentes institutions internationales, grippe nord-américaine[9], grippe mexicaine[10] ou grippe nouvelle[11] avant que l’OMS ne recommande le nom de grippe A (H1N1) le 30 avril 2009[12],[13].

    La grippe de 2009 appartient en effet au sous-type H1N1 de la grippe A, comme d'autres grippes pandémiques, en particulier la grippe de 1918, surnommée « grippe espagnole ».

    Caractéristiques du virus

    Le Dr Anne Schuchat (Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC)), a déclaré que les cas américains résultent d’un virus caractérisé par une recombinaison d’éléments génétiques provenant de quatre virus différents :

    une grippe porcine nord-américaine,
    une grippe aviaire nord-américaine,
    une grippe humaine du type A du sous-type H3N2, et
    un virus de grippe porcine typiquement trouvé en Europe et Asie ;
    soit « un mélange exceptionnel et jamais rencontré ni aux États-Unis, ni ailleurs, de séquences génétiques »[14]. Cette nouvelle souche pourrait peut-être résulter d’une surinfection chez une personne malade.

    Pour deux isolats, des séquences génomiques complètes ont été obtenues[réf. nécessaire]. Celles-ci sont utilisées par les chercheurs américains pour développer un vaccin. Le Dr A. Schuchat a déclaré[15] que le virus est résistant à l’amantadine et la rimantadine, mais est sensible à l’oseltamivir (Tamiflu) et au zanamivir (Relenza).
    Sur la base des données disponibles au 1er mai 2009, A. Schuchat estimait que dans un foyer chaque personne malade contaminait en moyenne un quart environ des autres membres de la famille, comme dans le cas d’une grippe saisonnière ; et dans le même temps, le Dr Nancy Cox (chef du département grippe des CDC américains) ne constatait pas chez ce virus « les marqueurs de virulence qui ont été observés dans le virus de 1918 », tout en restant prudente en raison du fait que la dangerosité des virus grippaux reste mal comprise[16].

    La caractérisation génétique préliminaire a montré que le gène de l’hémagglutinine (HA) est similaire à celui des virus de la grippe porcine présents aux États-Unis depuis 1999, mais les gènes de la neuraminidase (NA) et celui de la matrice protéique (M) ressemblent aux variants que l’on trouve dans les isolats de grippe porcine européenne.

    Épidémiologie

    Morbidité
    La morbidité est liée à la contagion (plus une maladie est contagieuse, plus sa morbidité est forte), mais d’autres facteurs entrent en compte, dont l'état de santé et les conditions d’hygiène de la population (alcoolisme, tabagisme, sous-nutrition), ou encore les précautions prises pour éviter la propagation de la maladie. La morbidité varie beaucoup, selon les grippes ; celle de la grippe A(H1N1) (d'apparition très récente) est source de plus d’interrogations que de réponses précises. Cependant, la connaissance générale des grippes permet quelques éléments de réponse, encore partiels.

    La grippe commune (dite « saisonnière ») a une morbidité élevée : elle touche entre 5 % et 15 % de la population.
    À l’opposé, la grippe aviaire est peu contagieuse et se propage mal chez les humains. Sur la planète entière, le nombre de personnes touchées s’est chiffré uniquement en centaines sur les quatre dernières années[17]. Plusieurs indices laissent penser que la morbidité de la grippe A(H1N1) est plus proche de la grippe saisonnière que de la grippe aviaire. Le premier d’entre eux provient de l’analyse virologique, elle montre l’existence d’éléments provenant de la grippe porcine[14]. L’histoire nous apprend que les grippes ayant des origines porcines peuvent être contagieuses[18] comme le fut la grippe de Hong-Kong de 1968[19].

    Un facteur important dans la dangerosité de ce virus est sa capacité à se déployer sur une partie plus ou moins vaste du monde. Certaines épidémies, même dues à un virus très contagieux, sont restées locales. Ce fut le cas à Madagascar en juillet et août 2002 : une épidémie due à un virus de type A(H3N2). Dans certaines régions, elle a touché jusqu’à 85 % de la population, mais est restée limitée à un espace géographique de quatre des six provinces et n’a pas quitté l’île[20]. Ce caractère local de la grippe n’est pas une généralité, certaines d’entre elles se répandent sur une vaste partie de la planète, dont la grippe A(H1N1).

    Parmi les certitudes :

    La maladie se transmet d’humain à humain sans nécessairement passer par les animaux[21], et la maladie s’est diffusée dans plusieurs pays différents ;
    Sa morbidité reste mal connue, les données statistiques étant encore trop faibles pour tirer des conclusions précises[22] ;
    Le virus a semblé plus « dur » en zone de l'hiver austral (ex : au Chili : 3,8 % des cas confirmés par un laboratoire ont nécessité une hospitalisation, et 0,2 % (16 cas) ont abouti au décès du malade ; il y a eu à cette date 16 morts au Mexique entre le 17 mai (1er cas) et la mi-juin 2009, pour 8 160 cas recensés, souvent déclarés au sud (plus froid et pluvieux durant l'hiver austral), et 53 % des malades déclarés étaient des jeunes (5 - 19 ans)[23].

    La grippe A (H1N1), tout comme la grippe saisonnière, peut, dans de rare cas, entrainer la mort des malades, par trois mécanismes différents.

    Le premier est la mort par surinfection bactérienne, devenue rare dans les pays développés en raison de l'accessibilité aux traitements antibiotiques.
    Le deuxième est une infection pulmonaire virale entrainant un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) létal dans 50 % à 60 % des cas.
    Le troisième, le plus fréquent, est l'aggravation de maladies préexistantes chez une personne fragile [24].
    La mortalité globale de cette grippe A (H1N1) reste faible bien qu'on observe des différences suivant les pays.

    Celle des différentes grippes est aussi très largement variable. Elle l'est notamment en fonction des conditions de vie des populations, des types de populations, et des moyens sanitaires des pays dans lesquels ils vivent.

    Dans le monde, la grippe saisonnière tue chaque année entre 250 000 et 500 000 personnes[19]. En France, la grippe tue entre 1 500 et 2 000 personnes par an[25] et elle en tue chaque année de l’ordre de 36 000 aux États-Unis[26]. Elle ne tue cependant que la fraction de la population la plus fragile : les personnes âgées, celles atteintes d’affections de longue durée ou les plus jeunes enfants[19]. Ce profil de létalité semble se dessiner pour la grippe A (H1N1) et pour les pays riches. Richard Besser, directeur des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) indique qu’il est : « encourageant de constater que ce virus n’avait pas l’air jusqu’à présent plus sévère qu’une souche de grippe saisonnière[27] ».

    Ces signes rassurants ne s’appliquent pas au Mexique. Si les proportions sont de natures différentes de celles des pays riches : 42 morts sur 1 112 cas confirmés au 8 mai 2009, ce n’est pas l’élément le plus inquiétant[19]. Les chiffres sont encore peu fiables, l’OMS indique que la récente croissance est essentiellement due à des biais statistiques et non une réelle évolution de la maladie[19]. Le docteur Richard J. Webby précise : « puisque les symptômes de la grippe A sont les mêmes que ceux d’une grippe saisonnière, cette létalité pourrait simplement refléter des centaines de milliers de personnes infectées qui auraient échappé aux officiels de la santé mexicaine »[28]. Le nombre réel de morts est probablement plus grand et 101 autres décès sont considérés comme suspects[29]. Au Mexique, les personnes gravement touchées ne font pas nécessairement partie de la population la plus fragile[30], cet élément qualitatif laisse penser à un profil de létalité différent de celui des pays riches.

    Si, depuis 40 ans, aucun pays riche n’a connu d’épidémie de grippe beaucoup plus létale que celle saisonnière, cet état de fait est différent pour les pays moins médicalisés. L’épidémie de Madagascar de 2002 avait fait 754 morts sur 30 304 cas notifiés[20]. Certaines régions du monde n’ont aucun moyen d’éviter une épidémie si elle se présente, et de soigner efficacement sa population. C’est le cas de la Somalie, ses centres médicaux sont détruits par la guerre civile. Le conseiller du ministre de la santé déclare que « Nous ne sommes pas préparés à gérer la grippe porcine… Que Dieu nous aide si la grippe arrive jusqu’ici[31] ».

    Pour ce qui est de l’évaluation totale des cas, Anne Schuchat du CDC évalue le 22 mai à 1 sur 20 le nombre de cas confirmé aux États-Unis, c’est-à-dire 20 malades pour chaque cas confirmé[32]. « En fait, une minorité de cas sont comptés individuellement ». Certains médias rapportent des évaluations avoisinant le million de cas dans ce pays [33],[34].

    Ce rapport n’est valable que pour les États-Unis d'Amérique et peut varier grandement d’un pays à l’autre (selon la façon dont sont conduits les tests[35]). C’est ainsi que le professeur John Oxford du Royaume-Uni estime pour sa part à 1 sur 300 les cas confirmés là-bas[36].

    Le Brésil, où la grippe porcine a tué 657 personnes (août 2009), est le pays qui compte le plus grand nombre de décès dû au H1N1 dans le monde.[37]

    Hypothèse concernant l'origine de la pandémie

    L’un des plus grands élevages industriels de porcs, situé à La Gloria dans la région de Perote dans l’État de Veracruz, au Mexique, est suspecté, par la population locale fortement touchée et les autorités environnantes, d’être à l’origine de la pandémie[38].

    Dans un premier temps, les autorités mexicaines pensent y avoir trouvé le patient zéro : Edgar Hernandez, malade fin mars d’un cas avéré de H1N1[39]. Toutefois, le 30 avril, le centre de contrôle d’Atlanta publie un rapport sur un autre cas au Mexique ayant développé le virus mi-mars, soit 15 jours avant Hernandez[40].

    Le 23 juin 2009, le New York Times rapporte que le département de l'Agriculture des États-Unis a déclaré que « contrairement à l'hypothèse courante qui est que le virus pandémique de la grippe a pour origine des fermes industrielles du Mexique », le virus a « plus probablement émergé de porcs en Asie et a voyagé jusqu'en Amérique du Nord chez un humain »[41].

    Dans son numéro de juillet-septembre 2009, le magazine l'Écologiste défend le point de vue que « l'élevage concentrationnaire des animaux favorise les recombinaisons de virus », en s'appuyant sur des références scientifiques[42].

    Cette nouvelle souche de la grippe provoque les mêmes symptômes que la grippe saisonnière[43]:

    La période d'incubation est de 24 à 72 heures,
    Fièvre brutale et élevée, dépassant 38 °C,
    Douleurs musculaires et/ou articulaires,
    Fatigue importante,
    Douleurs à la gorge et éventuellement maux de tête,
    Toux profonde et plutôt sèche,
    Congestion et écoulement nasal,
    Perte d'appétit,
    Dans certains cas, des vomissements et diarrhées.
    Les symptômes disparaissent généralement de une semaine à dix jours après leur apparition, mais la fatigue et la toux peuvent parfois persister deux à trois semaines. Le sujet infecté peut être contagieux un jour avant l'apparition des symptômes et le rester pendant sept jours environ.

    Plusieurs « tests rapides » (RIDT ou Rapid Influenza Diagnostic Tests) sont récemment apparus sur le marché, permettant théoriquement de détecter (en 15 minutes) plusieurs virus de type A, dont le H1N1.

    Ces tests sont encore imparfaits et peuvent contribuer à sous-diagnostiquer le nombre de cas.
    Début aout 2009, les CDC ont publié les résultats préliminaires d'une étude ayant porté sur 3 tests de diagnostics rapides [44] mis sur le marché pour détecter le virus A(H1N1) dans des échantillons (ici non-frais, mais conservé par les CDC) de secrétions respiratoires.
    L'étude a confirmé que le nouveau H1N1 pouvait être détecté par ces tests, mais pas dans tous les cas : ces trois tests ont fréquemment échoué à identifier le virus dans les échantillons où le virus n'était pas fortement présent ( « leur sensibilité est faible, voire très faible lorsque le titre viral est bas », selon les CDC qui ont conclu : « Un résultat négatif n'exclut donc pas qu'on soit infecté par le virus de la grippe A(H1N1) ».

    Sur les 35 échantillons contenant un bas taux de virus A(H1N1), l'un des tests (BinaxNOW) n'a détecté le virus que dans 40 % des cas, alors que le Directigen EZ Flu A+B n'en détectait que dans 49 % de ces mêmes échantillons et que le QuickVue Influenza en détectait 69 %.
    La fiabilité n'est pas non plus très élevée pour les échantillons fortement contaminés par le virus ; sur 9 échantillons très riches en virus A(H1N1), deux des trois tests ont échoué à l'identifier dans un cas. [45],[46],[47]
    Un test rapide RIDT négatif ne signifie donc pas l'absence d'infection.

      الوقت/التاريخ الآن هو الأحد 19 مايو - 7:22