Étant au lit couché, au lieu de reposer,
Je repense au sujet qui r'allègre ma vie,
Et lors si je pouvais, j'aurais fort grande envie
En plusieurs semblants me métamorphoser,
En votre masque, afin de souvent vous baiser,
En grains pour circuir cette gorge embellie,
En gant pour manier la main blanche et jolie
Qui fait dedans mon coeur les désirs embraser,
En un collet de nuit étendu sur l'ivoire
De ces monts arrondis qui plongent ma mémoire
Au fond de tous ennuis quand je ne les vois plus,
En jarretière afin de tenir sur la grève
La chausse bien tirée en mont qui se relève
Vers le lieu dont je veux en taire le surplus.
Auteur:François Scalion de VIRBLUNEAU
Je repense au sujet qui r'allègre ma vie,
Et lors si je pouvais, j'aurais fort grande envie
En plusieurs semblants me métamorphoser,
En votre masque, afin de souvent vous baiser,
En grains pour circuir cette gorge embellie,
En gant pour manier la main blanche et jolie
Qui fait dedans mon coeur les désirs embraser,
En un collet de nuit étendu sur l'ivoire
De ces monts arrondis qui plongent ma mémoire
Au fond de tous ennuis quand je ne les vois plus,
En jarretière afin de tenir sur la grève
La chausse bien tirée en mont qui se relève
Vers le lieu dont je veux en taire le surplus.
Auteur:François Scalion de VIRBLUNEAU