La grande distribution
1-Définition de la grande distribution :
« La grande distribution regroupe de multiples tailles de magasins, dont la particularité est de n’avoir rien à voir avec le petit commerce indépendant. Les produits sont en général en libre-service, le personnel est abondant et le regroupement des magasins en chaînes leur permet de mener des opérations de communication très importantes et d’avoir des prix réputés plus bas grâce à une politique d’achats groupés. » (Définition extraite de l’ouvrage Les métiers de la grande distribution, collection Guides J aux éditions Studyrama.) .
2- Méthodes d'optimisation de flux en grande distribution :
Cette méthodologie consiste à réaliser un audit au sein de l’enseigne, il peut être réalisé par un prestataire extérieur (cabinet de consulting) ou par une personne de la société qui aura un esprit ouvert et critique. L’on pourra notamment constituer des groupes de travail qui emploieront également la méthodologie qui suit:
1- L’analyse des besoins : cette étape permet de mieux connaître l’entreprise, son fonctionnement et les interactions entre les différentes entités qui la constitue. Elle est primordiale, car elle permettra de déterminer les procédures à mettre en place si nécessaire pour pallier à des besoins non satisfaits. Il ne s’agit pas uniquement des besoins matériels, il peut également s’agir de besoins en informations, en ressources humaines ou même en matière de procédures à mettre en place.
2- La détermination des dysfonctionnements : cette phase peut être intégrée à celle de l’analyse des besoins, il ne faudra pas seulement se focaliser sur des dysfonctionnements pouvant être considérés comme « majeurs » pour l’enseigne : il apparaît comme nécessaire de tous les prendre en compte quels que soient leur degré d’importance. C’est également un moyen pour l’enseigne d’impliquer ses collaborateurs dans l’amélioration de la performance de l’entreprise en leur donnant l’opportunité de faire des suggestions. Il paraît comme évident que la mesure du taux de ruptures en linéaires fait partie intégrante de cette phase.
3- La fiabilisation et sécurisation des flux d’informations et des stocks : cette fiabilisation est capitale car il s’agit tout d’abord pour l’enseigne de rester dans le cadre légal (des écarts de stock pouvant avoir une incidence importante en matière de fiscalité) mais aussi de satisfaire à la demande du consommateur en lui permettant de trouver le produit qu’il recherche en linéaire. Etant donné, que ce sont les flux d’informations qui permettent de déclencher les flux physiques, il s’agira également d’utiliser des outils performants comme par exemple les systèmes d’information (que nous étudierons par la suite) qui permettent d’obtenir une gestion des stocks et une sécurité optimales.
4- L’analyse régulière de son activité : C’est une phase de veille, qui permettra aux enseignes de pouvoir à la fois mieux anticiper les évènements mais aussi de pouvoir optimiser constamment sa gestion des flux et des stocks en mettant en place dans les meilleurs délais, des procédures ou process adéquats et performants.
3- La rupture en linéaire dans la grande distribution :
Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est dans les produits non alimentaires que l’on trouve la catégorie ayant le taux de rupture en linéaires le plus élevé : les bas et collants avec un taux de rupture de 29.8 %, ce qui est supérieur d’environ vingt points à la moyenne observée sur l’ensemble d’un magasin.
Mais ceci est dû principalement aux contraintes intrinsèques au marché du textile : les produits commercialisés doivent être disponibles dans différentes tailles et dans différents coloris. Dans ce cas, la rupture en linéaires ne peut être résolue uniquement en appliquant le principe du juste à temps, il s’agira plutôt de résoudre des problèmes d’organisation.
Il n’en reste pas moins que pour les autres catégories de produits non alimentaires, il faut également faire la distinction entre:
1- Les produits à faible rotation qui ne sont pas à forte valeur ajoutée et qui sont, en général, considérés comme peu « impliquant » par le consommateur. L’intérêt recours au juste à temps pour ce type de produits apparaît seulement dans l’optimisation de la gestion des stocks et donc dans les gains financiers qu’il procure. C’est le cas, par exemple, des assiettes en carton ou des gobelets en plastique.
2- Les produits à forte rotation : c’est le cas de produits considérés comme « impliquant » par le consommateur, par exemple les piles ou des produits d’hygiène beauté (gel douche, shampoings,…).
Ce type de produits nécessite de nombreux réassorts chaque jour. Ici, l’enjeu est de taille : c’est pour ce type de produits que le consommateur, s’il ne trouve pas ce qu’il cherche, peut effectuer un report d’achat ou changer d’enseigne.
L’on peut constater, à partir du second graphique, que la prise de conscience des enseignes de la grande distribution en matière de ruptures en linéaires, ces dernières années et que les mesures qu’elles ont mis en oeuvre, commencent à porter leurs fruits. Les distributeurs qui souhaitent mettre en place le juste à temps au sein de leur enseigne disposent d’un certain nombre d’outils, qui leur permettront d’être encore plus performants. C’est ces méthodes et outils que nous allons étudier dans la partie qui suit, en exposant pour chacun d’entre eux, les avantages qu’ils représentent pour les enseignes de la grande distribution dans le cadre de la mise en place du juste à temps.
Au regard du tableau ci-dessous, l’on peut remarquer que les taux de ruptures en linéaires peuvent varier entre 6.5 % (pour l’épicerie fine) et 17.7 % pour les surgelés. De même, l’on peut supposer qu’au sein d’une même catégorie de produits, il peut y avoir des écarts importants en terme de disponibilité de produits.
Il s’agit alors de rappeler que la rupture en linéaires peut avoir comme principale raison un problème chez le fournisseur. Néanmoins, il faudra distinguer dans cette catégorie des produits alimentaires :
1- Les produits à faible rotation : c’est le cas par exemple des fruits secs et des légumes secs, pour lesquels en moyenne il n’y a besoin d’effectuer qu’un seul réassort tous les jours. Ce sont des produits qui ne sont pas à forte valeur ajoutée et qui sont, en général, considérés comme peu « impliquant » par le consommateur. L’intérêt recours au juste à temps pour ce type de produits apparaît seulement dans l’optimisation de la gestion des stocks et donc dans les gains financiers qu’il procure.
2- Les produits à forte rotation : c’est le cas de produits considérés comme « impliquant » par le consommateur, par exemple l’eau, l’épicerie sucrée ou de produits à forte saisonnalité (surgelés,…). Ce type de produits nécessite de nombreux réassorts chaque jour. Ici, l’enjeu est de taille : c’est pour ce type de produits que le consommateur, s’il ne trouve pas ce qu’il cherche, peut effectuer un report d’achat ou changer d’enseigne.
3- Les produits frais* : ici le recours au juste à temps apparaît comme étant une nécessité. En effet, de par les contraintes que ces produits ont en terme de sécurité, les enseignes de la grande distribution se doivent de les avoir en linéaires au bon moment. Prenons le cas de fruits à forte saisonnalité comme les fraises : si par exemple le chef de rayon met à disposition du consommateur toute la livraison qu’il a reçu, il sera sûr, qu’au vu des conditions de conservation de celles-ci, une bonne partie de sa marchandise sera perdue à la fin de sa journée, ce qui se traduira par une perte sèche pour le magasin. C’est le témoignage d’un chef de secteur produits frais : « De fait, les fraises bougent très vite à la chaleur ambiante, de 20 à 22 °C, et Bruno Nicholle préfère ramener quatre colis à chaque réassort que dix, même si tous sont arrivés le matin dans le même camion ! ». Pour répondre à cette contrainte et pour éviter les ruptures en linéaire, une technique simple a été mise au point : laisser toujours un employé dans le rayon qui observe et communique à ses collègues qui se trouvent en réserve les produits nécessitant un réassort : « Ce système est concluant à tous les niveaux, insiste Bruno Nicholle, tant en rapidité qu'en réactivité par rapport aux ruptures ».
4- Les conséquences du JAT sur la distribution :
La gestion des stocks est au coeur de la problématique des enseignes de la grande distribution à l’heure actuelle : En effet, les lois Royer et Galland, qui ont eu pour principale conséquence d’augmenter les ruptures en linéaires de par le fait que l’espace dédié aux réserves en magasin a été considérablement réduit.
De ce fait, les distributeurs ont du implanter des entrepôts ou plates-formes, ce qui a complexifié la gestion des flux physiques. Le recours au juste à temps, et aux outils qui sont associés à sa mise en oeuvre, va permettre une optimisation de cette gestion :
1- Les stocks vont être réduits au maximum et la gestion des approvisionnements et des cadences de réapprovisionnements va être beaucoup plus précise, notamment grâce à l’apport d’outils de prévision de la demande et de gestion informatisés performants.
2- Dans un même temps, sa mise en place implique, une collaboration accrue avec ses différents partenaires. Ainsi, les enseignes de la grande distribution pourront avoir une meilleure visibilité sur les différents flux, bénéficier du savoir-faire de leurs fournisseurs et donc améliorer plus rapidement et efficacement leurs performances en matière de gestion des stocks.
Le premier gain financier vient directement de l’application du juste à temps. En effet, adopter ce mode de fonctionnement implique une diminution des stocks et l’on sait que le coût de stockage des marchandises est extrêmement élevé : coût physique du stockage auquel il faut ajouter le coût de possession des marchandises. Il faut ensuite prendre en compte l’incidence qu’a le comportement d’un consommateur lorsque le produit qu’il souhaite acheter ne se trouve pas en linéaire : sur le tableau, l’on a réussi à quantifier « l’impact des ruptures sur le panier moyen » et donc le manque à gagner que cela représente pour les enseignes de la grande distribution.
On peut donc aisément comprendre les intérêts financiers que procure le juste à temps en réduisant au maximum les ruptures en linéaires : selon Monsieur Olivier Labasse, délégué général d’ECR France : « En réduisant d'un tiers le taux de ruptures, le distributeur peut gagner jusqu'à trois points de plus sur son chiffre d'affaires» et Monsieur Gérard Gallo, ancien directeur de Télémarket, ajoute que : « réduire ses ruptures de stocks de 2 à 3 % se traduira par 0,5 à 1 % de marge supplémentaire […] Il n'existe pas aujourd'hui d'actions possibles en magasin aussi rentables que la réduction des ruptures»
En réduisant d'un tiers le taux de ruptures, le distributeur peut gagner jusqu'à trois points de plus sur son chiffre d'affaires » et Monsieur Gérard Gallo, ancien directeur de Télémarket, ajoute que : « réduire ses ruptures de stocks de 2 à 3 % se traduira par 0,5 à 1 % de marge supplémentaire […] Il n'existe pas aujourd'hui d'actions possibles en magasin aussi rentables que la réduction des ruptures»
1-Définition de la grande distribution :
« La grande distribution regroupe de multiples tailles de magasins, dont la particularité est de n’avoir rien à voir avec le petit commerce indépendant. Les produits sont en général en libre-service, le personnel est abondant et le regroupement des magasins en chaînes leur permet de mener des opérations de communication très importantes et d’avoir des prix réputés plus bas grâce à une politique d’achats groupés. » (Définition extraite de l’ouvrage Les métiers de la grande distribution, collection Guides J aux éditions Studyrama.) .
2- Méthodes d'optimisation de flux en grande distribution :
Cette méthodologie consiste à réaliser un audit au sein de l’enseigne, il peut être réalisé par un prestataire extérieur (cabinet de consulting) ou par une personne de la société qui aura un esprit ouvert et critique. L’on pourra notamment constituer des groupes de travail qui emploieront également la méthodologie qui suit:
1- L’analyse des besoins : cette étape permet de mieux connaître l’entreprise, son fonctionnement et les interactions entre les différentes entités qui la constitue. Elle est primordiale, car elle permettra de déterminer les procédures à mettre en place si nécessaire pour pallier à des besoins non satisfaits. Il ne s’agit pas uniquement des besoins matériels, il peut également s’agir de besoins en informations, en ressources humaines ou même en matière de procédures à mettre en place.
2- La détermination des dysfonctionnements : cette phase peut être intégrée à celle de l’analyse des besoins, il ne faudra pas seulement se focaliser sur des dysfonctionnements pouvant être considérés comme « majeurs » pour l’enseigne : il apparaît comme nécessaire de tous les prendre en compte quels que soient leur degré d’importance. C’est également un moyen pour l’enseigne d’impliquer ses collaborateurs dans l’amélioration de la performance de l’entreprise en leur donnant l’opportunité de faire des suggestions. Il paraît comme évident que la mesure du taux de ruptures en linéaires fait partie intégrante de cette phase.
3- La fiabilisation et sécurisation des flux d’informations et des stocks : cette fiabilisation est capitale car il s’agit tout d’abord pour l’enseigne de rester dans le cadre légal (des écarts de stock pouvant avoir une incidence importante en matière de fiscalité) mais aussi de satisfaire à la demande du consommateur en lui permettant de trouver le produit qu’il recherche en linéaire. Etant donné, que ce sont les flux d’informations qui permettent de déclencher les flux physiques, il s’agira également d’utiliser des outils performants comme par exemple les systèmes d’information (que nous étudierons par la suite) qui permettent d’obtenir une gestion des stocks et une sécurité optimales.
4- L’analyse régulière de son activité : C’est une phase de veille, qui permettra aux enseignes de pouvoir à la fois mieux anticiper les évènements mais aussi de pouvoir optimiser constamment sa gestion des flux et des stocks en mettant en place dans les meilleurs délais, des procédures ou process adéquats et performants.
3- La rupture en linéaire dans la grande distribution :
Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est dans les produits non alimentaires que l’on trouve la catégorie ayant le taux de rupture en linéaires le plus élevé : les bas et collants avec un taux de rupture de 29.8 %, ce qui est supérieur d’environ vingt points à la moyenne observée sur l’ensemble d’un magasin.
Mais ceci est dû principalement aux contraintes intrinsèques au marché du textile : les produits commercialisés doivent être disponibles dans différentes tailles et dans différents coloris. Dans ce cas, la rupture en linéaires ne peut être résolue uniquement en appliquant le principe du juste à temps, il s’agira plutôt de résoudre des problèmes d’organisation.
Il n’en reste pas moins que pour les autres catégories de produits non alimentaires, il faut également faire la distinction entre:
1- Les produits à faible rotation qui ne sont pas à forte valeur ajoutée et qui sont, en général, considérés comme peu « impliquant » par le consommateur. L’intérêt recours au juste à temps pour ce type de produits apparaît seulement dans l’optimisation de la gestion des stocks et donc dans les gains financiers qu’il procure. C’est le cas, par exemple, des assiettes en carton ou des gobelets en plastique.
2- Les produits à forte rotation : c’est le cas de produits considérés comme « impliquant » par le consommateur, par exemple les piles ou des produits d’hygiène beauté (gel douche, shampoings,…).
Ce type de produits nécessite de nombreux réassorts chaque jour. Ici, l’enjeu est de taille : c’est pour ce type de produits que le consommateur, s’il ne trouve pas ce qu’il cherche, peut effectuer un report d’achat ou changer d’enseigne.
L’on peut constater, à partir du second graphique, que la prise de conscience des enseignes de la grande distribution en matière de ruptures en linéaires, ces dernières années et que les mesures qu’elles ont mis en oeuvre, commencent à porter leurs fruits. Les distributeurs qui souhaitent mettre en place le juste à temps au sein de leur enseigne disposent d’un certain nombre d’outils, qui leur permettront d’être encore plus performants. C’est ces méthodes et outils que nous allons étudier dans la partie qui suit, en exposant pour chacun d’entre eux, les avantages qu’ils représentent pour les enseignes de la grande distribution dans le cadre de la mise en place du juste à temps.
Au regard du tableau ci-dessous, l’on peut remarquer que les taux de ruptures en linéaires peuvent varier entre 6.5 % (pour l’épicerie fine) et 17.7 % pour les surgelés. De même, l’on peut supposer qu’au sein d’une même catégorie de produits, il peut y avoir des écarts importants en terme de disponibilité de produits.
Il s’agit alors de rappeler que la rupture en linéaires peut avoir comme principale raison un problème chez le fournisseur. Néanmoins, il faudra distinguer dans cette catégorie des produits alimentaires :
1- Les produits à faible rotation : c’est le cas par exemple des fruits secs et des légumes secs, pour lesquels en moyenne il n’y a besoin d’effectuer qu’un seul réassort tous les jours. Ce sont des produits qui ne sont pas à forte valeur ajoutée et qui sont, en général, considérés comme peu « impliquant » par le consommateur. L’intérêt recours au juste à temps pour ce type de produits apparaît seulement dans l’optimisation de la gestion des stocks et donc dans les gains financiers qu’il procure.
2- Les produits à forte rotation : c’est le cas de produits considérés comme « impliquant » par le consommateur, par exemple l’eau, l’épicerie sucrée ou de produits à forte saisonnalité (surgelés,…). Ce type de produits nécessite de nombreux réassorts chaque jour. Ici, l’enjeu est de taille : c’est pour ce type de produits que le consommateur, s’il ne trouve pas ce qu’il cherche, peut effectuer un report d’achat ou changer d’enseigne.
3- Les produits frais* : ici le recours au juste à temps apparaît comme étant une nécessité. En effet, de par les contraintes que ces produits ont en terme de sécurité, les enseignes de la grande distribution se doivent de les avoir en linéaires au bon moment. Prenons le cas de fruits à forte saisonnalité comme les fraises : si par exemple le chef de rayon met à disposition du consommateur toute la livraison qu’il a reçu, il sera sûr, qu’au vu des conditions de conservation de celles-ci, une bonne partie de sa marchandise sera perdue à la fin de sa journée, ce qui se traduira par une perte sèche pour le magasin. C’est le témoignage d’un chef de secteur produits frais : « De fait, les fraises bougent très vite à la chaleur ambiante, de 20 à 22 °C, et Bruno Nicholle préfère ramener quatre colis à chaque réassort que dix, même si tous sont arrivés le matin dans le même camion ! ». Pour répondre à cette contrainte et pour éviter les ruptures en linéaire, une technique simple a été mise au point : laisser toujours un employé dans le rayon qui observe et communique à ses collègues qui se trouvent en réserve les produits nécessitant un réassort : « Ce système est concluant à tous les niveaux, insiste Bruno Nicholle, tant en rapidité qu'en réactivité par rapport aux ruptures ».
4- Les conséquences du JAT sur la distribution :
La gestion des stocks est au coeur de la problématique des enseignes de la grande distribution à l’heure actuelle : En effet, les lois Royer et Galland, qui ont eu pour principale conséquence d’augmenter les ruptures en linéaires de par le fait que l’espace dédié aux réserves en magasin a été considérablement réduit.
De ce fait, les distributeurs ont du implanter des entrepôts ou plates-formes, ce qui a complexifié la gestion des flux physiques. Le recours au juste à temps, et aux outils qui sont associés à sa mise en oeuvre, va permettre une optimisation de cette gestion :
1- Les stocks vont être réduits au maximum et la gestion des approvisionnements et des cadences de réapprovisionnements va être beaucoup plus précise, notamment grâce à l’apport d’outils de prévision de la demande et de gestion informatisés performants.
2- Dans un même temps, sa mise en place implique, une collaboration accrue avec ses différents partenaires. Ainsi, les enseignes de la grande distribution pourront avoir une meilleure visibilité sur les différents flux, bénéficier du savoir-faire de leurs fournisseurs et donc améliorer plus rapidement et efficacement leurs performances en matière de gestion des stocks.
Le premier gain financier vient directement de l’application du juste à temps. En effet, adopter ce mode de fonctionnement implique une diminution des stocks et l’on sait que le coût de stockage des marchandises est extrêmement élevé : coût physique du stockage auquel il faut ajouter le coût de possession des marchandises. Il faut ensuite prendre en compte l’incidence qu’a le comportement d’un consommateur lorsque le produit qu’il souhaite acheter ne se trouve pas en linéaire : sur le tableau, l’on a réussi à quantifier « l’impact des ruptures sur le panier moyen » et donc le manque à gagner que cela représente pour les enseignes de la grande distribution.
On peut donc aisément comprendre les intérêts financiers que procure le juste à temps en réduisant au maximum les ruptures en linéaires : selon Monsieur Olivier Labasse, délégué général d’ECR France : « En réduisant d'un tiers le taux de ruptures, le distributeur peut gagner jusqu'à trois points de plus sur son chiffre d'affaires» et Monsieur Gérard Gallo, ancien directeur de Télémarket, ajoute que : « réduire ses ruptures de stocks de 2 à 3 % se traduira par 0,5 à 1 % de marge supplémentaire […] Il n'existe pas aujourd'hui d'actions possibles en magasin aussi rentables que la réduction des ruptures»
En réduisant d'un tiers le taux de ruptures, le distributeur peut gagner jusqu'à trois points de plus sur son chiffre d'affaires » et Monsieur Gérard Gallo, ancien directeur de Télémarket, ajoute que : « réduire ses ruptures de stocks de 2 à 3 % se traduira par 0,5 à 1 % de marge supplémentaire […] Il n'existe pas aujourd'hui d'actions possibles en magasin aussi rentables que la réduction des ruptures»