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    Civilisation MAYA

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    GODOF
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    مُساهمة من طرف GODOF الثلاثاء 6 أكتوبر - 15:22

    Mâyâ (Sanskrit माया), a plusieurs sens dans les religions indiennes. Mâyâ est la déité principale qui crée, perpétue et régit l'illusion de la dualité dans l'univers phénoménal. Pour les mystiques indiens, cette manifestation est réelle, mais c'est une réalité insaisissable. Ce serait une erreur, mais une erreur naturelle, de la considérer comme une vérité ou une réalité fondamentale. Chaque personne, chaque objet physique, du point de vue de l'éternité, n'est qu'une goutte d'eau d'un océan sans limites. Le but de l'éveil spirituel est de le comprendre, plus précisément de faire l'expérience de la fausse dichotomie entre soi et l'univers.
    Mâyâ a les sens suivants dans l'hindouisme : "1) faculté de mesurer, géométrie ; 2) sagesse éternelle, éternel pouvoir du Brahman (chez Shri Aurobindo) ; 3) puissance cosmique grâce à laquelle l'univers se manifeste et s'organise ; 4) Illusion cosmique qui conduit l'homme à prendre le phénomène pour le noumène ; 5) puissance d'illusion du Seigneur ; 6) Prakriti inférieure (selon shrî Aurobindo) ; la Nature (selon Râmana Maharshi) ; le monde (selon shrî Râmakrishna) ; 7) pouvoir mystérieux par lequel un Dieu manifeste sa souveraineté ; Cool la Mère divine (selon shrî Aurobindo) ; 9) puissance d'illusion (selon swâmî Ramdas) ; 10) apparence ; 11) magie".[1]
    Plus positivement que l'usage ne nous le laisse supposer, Mâyâ signifie magie, donc tout autant tromperie que créativité. Dérivés :


    • Mâyâvâda : école de la Mâyâ identique à l'école de l'Advaïta-Védânta de Shankara.

    • Mâyâvâdin : partisan de cette école.
    Dans la philosophie spéculative védique, la Mâyâ est l'illusion d'un monde physique que notre conscience considère comme la réalité. De nombreuses philosophies ou recherches spirituelles cherchent à « percer le voile » afin d'apercevoir la vérité transcendante, d'où s'écoule l'illusion d'une réalité physique. Voyez aussi l'Advaïta-Védânta (2.3)
    Dans l'hindouisme, on pense que la mâyâ est l'un des trois liens qui doivent être dénoués afin de réaliser la moksha (libération du cycle des réincarnations ou saṃsāra), les deux autres étant l'ahamkara, l'ego ou conscience de soi, et le karma, la « loi des actes ». Le concept de mâyâ est central dans le Védânta où il désigne l'illusion cosmique, le pouvoir de création qui engendre le monde manifesté sous la forme d'un voile d'ignorance qui se surimpose à l'Absolu, Brahman.
    Toutefois si la mâyâ désigne le plus souvent une illusion cosmique, certaines écoles l'interprètent différemment, d'une façon réaliste. Pour le Shivaïsme du Cachemire, maya est parfaitement réelle, elle est la manifestation d'un pouvoir divin, une force de connaissance et non un voile d'ignorance. Shri Aurobindo a fait remarquer que dans les anciennes upanishads, maya n'est nullement illusoire. Pour lui, l'ancien védanta est réaliste. Il considère l'illusionnisme comme une évolution tardive. Pour le védanta réaliste, mâyâ est la force qui suscite la multiplicité. Mais la multiplicité est parfaitement réelle. C'est l'opposition entre la multiplicité des objets sensibles et la simplicité supposée du Brahman qui a sans doute conduit certains penseurs à accuser d'illusion le monde perçu
    Le concept de mâyâ devient négatif dans le bouddhisme mahâyâna, qui désigne mâyâ comme l'absence de nature propre des phénomènes, la vacuité :
    Les ignorants ne comprennent pas que toutes choses sont de la nature de mâyâ, comme le reflet de la lune dans l'eau, qu'il n'existe pas de substance du soi qu'on puisse imaginer comme une âme dotée d'une existence propre. (Sūtra Lankavatara)
    De la même façon, dans le Dzogchen, la réalité perçue est considérée comme irréelle :
    Le vrai ciel sait que samsara et nirvana sont le déploiement d'une pure illusion. (Mipham Jamyang Gyatso, Quintessential Instructions of Mind, p. 117)
    Le bouddhisme originel évite les affirmations tranchées sur la réalité, à part les trois caractéristiques. Ainsi le concept de mâyâ n'apparaît pas dans l'école Théravada. Pour elle, le monde phénoménal n'est que le produit de facteurs transitoires et interdépendants :
    Le monde existe en raison des actions causales. Toutes choses sont produites par les actions causales, tous les êtres sont régis et conditionnés par les actions causales, tout comme la roue du chariot en mouvement, fixée à l'essieu par la cheville. (Sutta-Nipata, 654)
    Ne pas confondre avec Mâyâ, qui est le nom de la mère du Bouddha historique .
    La civilisation maya est une civilisation précolombienne du groupe mésoaméricain, s’étalant sur tout ou partie du Mexique, Belize, Guatemala, Honduras et Salvador actuels. Apparue à la fin du IIIe millénaire av. J.-C., elle connut son apogée entre le VIe siècle et le IXe siècle de notre ère avant d’entrer en décadence et de disparaître lors de la conquête espagnole au XVIe siècle. Avec les Aztèques et les Incas, elle fait partie des trois grandes civilisations ayant marqué le Nouveau Monde avant l’arrivée des Européens. Son héritage est principalement architectural, comme en témoignent les imposantes ruines de palais et temples pyramidaux dispersés à travers la jungle. Elle est aussi connue pour avoir développé d’impressionnants savoirs en mathématiques et en astronomie, ainsi que le seul système d'écriture intégral de l’Amérique précolombienne. L’apport culturel du monde maya, bien que non négligeable d’un point de vue scientifique, reste néanmoins peu visible du grand public.
    Les premiers explorateurs à approcher les vestiges de la civilisation maya au XIXe siècle ont contribué à lui forger une image romantique mais bien différente de la réalité : « qui n’a pas entendu parler, par exemple, d’un ancien Empire maya, véritable âge d’or durant lequel un peuple laborieux et éminemment pacifique se serait adonné, dans le calme de ses cités protégées par la forêt dense, à la seule contemplation des astres ? ». De nos jours l’évolution des connaissances a permis de renverser cette vision simpliste et sans nuance. Car si les anciens Mayas étaient bâtisseurs, artistes et savants, ils n’en étaient pas moins résolument guerriers. Du fait de leur organisation politique en cités rivales, la comparaison des Mayas classiques avec les cités grecques de l’époque classique ou avec les cités italiennes de la Renaissance n'est pas inappropriée.

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