Appeler les hommes à Dieu
Au deuxième chapitre de ce livre nous avons posé le principe directeur de la méthode prophétique, à savoir le principe du sens, qui s'actualise par l'éveil de la volonté individuelle et collective, de foncer sur le sommet à la rencontre de Dieu. Je veux ici souligner la différence essentielle des deux notions de « méthode » et de « prophète » selon qu'elles sont envisagées dans le contexte de la culture moyenne des intellectuels occidentaux ou employées, comme c'est le cas dans cet écrit, pour rendre des conceptions profondément différentes.
Le mot minhaj que je rends par méthode est employé dans le Coran comme un synonyme explicatif du mot charîâ. Minhaj aussi bien que charîâ signifient voie, mais minhaj est plus actif, plus normatif que charîâ. La Loi, la doctrine, le cadre et le contenu considérés globalement, c'est la voie ouverte et signalisée, c'est la charîâ. La méthode d'avancer sur cette voie est le minhaj. L'éthymologie sert notre propos de jeter les fondements d'une compréhension de la Loi coranique et de l'Histoire exemplaire en vue de passer à l'action.
Or le Prophète et l'exemple de son action sont le pivot de la méthode. Ce n'est pas un homme aux passions intenses et au verbe enflammé que ce terme prostitué évoque. Le Prophète, je mets une majuscule pour marquer ma distance, est un homme de Dieu dont la mission révélée est d'appeler les hommes à Dieu et leur montrer la voie a suivre pour s'accomplir en vertus et en spiritualité.
Le temps des Prophètes est révolu, Mohammed est le Prophète Dernier et la Loi qu'il reçut et qu'il a enseignée est le dernier mot du ciel à la terre. Mais la mission est laissée en héritage au peuple islamique, le devoir de chaque fidèle est de la poursuivre, le devoir de la collectivité islamique sur terre est de répandre l'Appel à Dieu.
Si les motifs nationaux et nationalistes se limitent dans un horizon égoïste de lutte pour la survie nationale, si les motifs révolutionnaires ne dépassent pas les aspirations de classe et du front international pour la justice, les motifs islamiques sont, au-delà de la justice sociale, à la pointe de toutes les revendications profondément humaines. L'homme et les sociétés humaines ne peuvent vivre sans chercher à connaitre le sens de tout cela, sans chercher à connaitre Dieu. Si l'accumulation des connaissances et des biens que l'adresse moderne sait fabriquer obnubilent les esprits et occupent l'espace et le temps de l'homme. les problèmes que l'homme moderne crée autour de lui, sa dilapidation des combustibles, son gaspillage et son irresponsabilité envers la nature et envers ses semblables le rendront de plus en plus conscient de l'impasse où la civilisation des choses le mène. Une civilisation à face humaine est l'alternative que l'homme cherchera après la débâcle économique et la consommation de la violence accumulée que les volcans des petites guerres locales ne suffiront pas à évacuer. La dépression économique mettra le feu qui va détruire tous les dogmatismes matérialistes. Les idéologies sont déjà mortes, une nouvelle ère va naitre, le crépuscule de la civilisation athée à l'horizon de notre temps annonce le soleil de l'Islam.
Cette ère succèdera aux temps de la haine de classe, de race ou nationaliste. L'Islam est Appel d'amour et de paix sur terre. L'ère de l'Islam succèdera aux temps de l'immoral et de l'absurde car l'Islam est Appel à Dieu, à la responsabilité de l'homme pénétré de sens. L'ère de l'Islam succèdera aux temps du faux car l'Islam est Appel à la Vérité. Elle succèdera aux temps de l'injustice et de l'égoïsme car l'Islam est Appel à la fraternité et à l'altruisme. Elle succèdera enfin aux temps de l'ignorance et de la violence, deux conséquences de l'éloignement de Dieu, car l'Islam est l'idéal qui hausse l'homme aux sommets de la moralité et de la vertu et qui lui ouvre les perspectives de la perfection que connaissent ceux qui aspirent à Dieu, qui se soumettent à Sa Loi et qui sont bons pour Sa Créature.
Au deuxième chapitre de ce livre nous avons posé le principe directeur de la méthode prophétique, à savoir le principe du sens, qui s'actualise par l'éveil de la volonté individuelle et collective, de foncer sur le sommet à la rencontre de Dieu. Je veux ici souligner la différence essentielle des deux notions de « méthode » et de « prophète » selon qu'elles sont envisagées dans le contexte de la culture moyenne des intellectuels occidentaux ou employées, comme c'est le cas dans cet écrit, pour rendre des conceptions profondément différentes.
Le mot minhaj que je rends par méthode est employé dans le Coran comme un synonyme explicatif du mot charîâ. Minhaj aussi bien que charîâ signifient voie, mais minhaj est plus actif, plus normatif que charîâ. La Loi, la doctrine, le cadre et le contenu considérés globalement, c'est la voie ouverte et signalisée, c'est la charîâ. La méthode d'avancer sur cette voie est le minhaj. L'éthymologie sert notre propos de jeter les fondements d'une compréhension de la Loi coranique et de l'Histoire exemplaire en vue de passer à l'action.
Or le Prophète et l'exemple de son action sont le pivot de la méthode. Ce n'est pas un homme aux passions intenses et au verbe enflammé que ce terme prostitué évoque. Le Prophète, je mets une majuscule pour marquer ma distance, est un homme de Dieu dont la mission révélée est d'appeler les hommes à Dieu et leur montrer la voie a suivre pour s'accomplir en vertus et en spiritualité.
Le temps des Prophètes est révolu, Mohammed est le Prophète Dernier et la Loi qu'il reçut et qu'il a enseignée est le dernier mot du ciel à la terre. Mais la mission est laissée en héritage au peuple islamique, le devoir de chaque fidèle est de la poursuivre, le devoir de la collectivité islamique sur terre est de répandre l'Appel à Dieu.
Si les motifs nationaux et nationalistes se limitent dans un horizon égoïste de lutte pour la survie nationale, si les motifs révolutionnaires ne dépassent pas les aspirations de classe et du front international pour la justice, les motifs islamiques sont, au-delà de la justice sociale, à la pointe de toutes les revendications profondément humaines. L'homme et les sociétés humaines ne peuvent vivre sans chercher à connaitre le sens de tout cela, sans chercher à connaitre Dieu. Si l'accumulation des connaissances et des biens que l'adresse moderne sait fabriquer obnubilent les esprits et occupent l'espace et le temps de l'homme. les problèmes que l'homme moderne crée autour de lui, sa dilapidation des combustibles, son gaspillage et son irresponsabilité envers la nature et envers ses semblables le rendront de plus en plus conscient de l'impasse où la civilisation des choses le mène. Une civilisation à face humaine est l'alternative que l'homme cherchera après la débâcle économique et la consommation de la violence accumulée que les volcans des petites guerres locales ne suffiront pas à évacuer. La dépression économique mettra le feu qui va détruire tous les dogmatismes matérialistes. Les idéologies sont déjà mortes, une nouvelle ère va naitre, le crépuscule de la civilisation athée à l'horizon de notre temps annonce le soleil de l'Islam.
Cette ère succèdera aux temps de la haine de classe, de race ou nationaliste. L'Islam est Appel d'amour et de paix sur terre. L'ère de l'Islam succèdera aux temps de l'immoral et de l'absurde car l'Islam est Appel à Dieu, à la responsabilité de l'homme pénétré de sens. L'ère de l'Islam succèdera aux temps du faux car l'Islam est Appel à la Vérité. Elle succèdera aux temps de l'injustice et de l'égoïsme car l'Islam est Appel à la fraternité et à l'altruisme. Elle succèdera enfin aux temps de l'ignorance et de la violence, deux conséquences de l'éloignement de Dieu, car l'Islam est l'idéal qui hausse l'homme aux sommets de la moralité et de la vertu et qui lui ouvre les perspectives de la perfection que connaissent ceux qui aspirent à Dieu, qui se soumettent à Sa Loi et qui sont bons pour Sa Créature.