La marée est le mouvement montant (flux ou flot) puis descendant (reflux ou jusant) des eaux des mers et des océans causé par l'effet conjugué des forces de gravitation de la Lune et du Soleil. Lorsque la Terre et ces deux astres sont sensiblement dans le même axe, c'est-à-dire lors de la pleine Lune et de la nouvelle Lune, ceux-ci agissent de concert et les marées sont de plus grande amplitude (vives eaux) ; au contraire, lors du premier et du dernier quartiers, l'amplitude est plus faible (mortes eaux). Selon l'endroit, le cycle du flux et du reflux peut avoir lieu une fois ou deux fois par jour. Les marées les plus faibles de l'année se produisent normalement aux solstices d'hiver et d'été, les plus fortes aux équinoxes. Ce mouvement de marée n'est pas limité aux eaux, mais affecte toute la croûte terrestre (on parle de « marées crustales »), bien que dans une moindre mesure. Ce qui fait que ce que nous percevons sur les côtes est en fait la différence entre la marée crustale et la marée océanique. Plus généralement, les objets célestes sont l'objet de forces de marée à proximité d'autres corps. Parler de « marée haute » et « marée basse » est un abus de langage. En effet, la marée est un mouvement. On parle de « basse mer » ou « haute mer », d'« étale de basse mer » ou d'« étale de haute mer ». L'attraction gravitationnelle étant inversement proportionnelle au carré de la distance, l'astre (principalement la Lune dans le cas de la Terre) attire plus fortement les masses (liquides et solides) proches. En particulier, le point le plus proche de la Lune est plus attiré que le point à l'opposé. Si l'on fait la moyenne des actions, on peut décomposer la force en chaque point de l'axe Terre-Lune en deux forces : une force d'attraction moyenne , une force centripète (par rapport au barycentre Terre/Lune). Il s'ensuit une déformation de la surface des mers, mais aussi des sols, qui diffère donc de ce qu'elle serait sans la présence de notre satellite et du soleil. Pour la mer, on peut comparer cette déformation à une énorme vague qui serait de forme régulière si les fonds des océans « étaient réguliers et s'il n'y avait pas de côtes ». Une explication beaucoup plus pédagogique et simple de l'effet de marée. Prenons 2 objets ronds A et B attirés l'un vers l'autre à la rencontre, ils se dirigent l'un vers l'autre tout simplement car ils n'ont pas de vitesse transversale
Prenons l'objet A : son centre de gravité fonce vers le centre de gravité de B, à une vitesse déterminée par les lois de l'attraction. Or cette vitesse serait normalement plus rapide sur la partie proche de B (force + importante car + proche), donc cette partie va bomber sa forme en direction de B (elle veut aller plus vite). Par contre sur la partie éloignée, l'attraction étant moins forte, cette partie va "traîner" à accélérer autant que le centre de gravité, vu que la force d'attraction est plus faible, et cette partie éloignée va bomber sa forme de l'autre côté de la planète B. Autrement dit, cette partie éloignée subit une accélération (la planète est solidaire) plus forte que ce que les forces appliquées sur elle devraient lui donner. C'est ce qui se passe aussi pour 2 planètes tournant l'une autour l'autre. Elles peuvent être considérées comme tombant continuellement l'une sur l'autre. (Elles ne tombent pas car elles possèdent une vitesse transversale. Ainsi la Lune subit aussi un effet de marée venant de la Terre, c'est cet effet, qui, petit à petit, a synchronisé le mouvement de rotation de la lune sur elle-même, au mouvement de la lune autour de la Terre. La Lune, à une petite oscillation près, nous présente toujours la même face. Ainsi, sur la lune, l'effet de marée se situe toujours au même endroit, pas de soulèvement de terre continuel, car étant donné la masse importante de la terre, cet effet de marée est beaucoup plus grand sur la Lune
Prenons l'objet A : son centre de gravité fonce vers le centre de gravité de B, à une vitesse déterminée par les lois de l'attraction. Or cette vitesse serait normalement plus rapide sur la partie proche de B (force + importante car + proche), donc cette partie va bomber sa forme en direction de B (elle veut aller plus vite). Par contre sur la partie éloignée, l'attraction étant moins forte, cette partie va "traîner" à accélérer autant que le centre de gravité, vu que la force d'attraction est plus faible, et cette partie éloignée va bomber sa forme de l'autre côté de la planète B. Autrement dit, cette partie éloignée subit une accélération (la planète est solidaire) plus forte que ce que les forces appliquées sur elle devraient lui donner. C'est ce qui se passe aussi pour 2 planètes tournant l'une autour l'autre. Elles peuvent être considérées comme tombant continuellement l'une sur l'autre. (Elles ne tombent pas car elles possèdent une vitesse transversale. Ainsi la Lune subit aussi un effet de marée venant de la Terre, c'est cet effet, qui, petit à petit, a synchronisé le mouvement de rotation de la lune sur elle-même, au mouvement de la lune autour de la Terre. La Lune, à une petite oscillation près, nous présente toujours la même face. Ainsi, sur la lune, l'effet de marée se situe toujours au même endroit, pas de soulèvement de terre continuel, car étant donné la masse importante de la terre, cet effet de marée est beaucoup plus grand sur la Lune