Qu'importent les mots
Qu'importent les tords.
Et les milles remords
Quand tu manques au décors
Je maudis le sort
je remonte tes derniers mots
Cherchant un peu comme un sot
un signe un écho
Et voilà.... </SPAN>
Et voilà comme dans le désert l’eau
En mon cœur le vivifiant flot
Fort telle la fin d’un fléau
Mais les mots……. </SPAN>
Les mots ont épuisé leur sens
La mortelle absence
Nourrissant l’engeance
D’une défunte connivence
Je vis comme seule pitance
Le poids de ton silence
Dans la blessure immense
D’un amour né sans chance
Mon âme se dépense
En indicibles souffrances
D’une vile</SPAN> déchéance
Qu’aucun remède ne panse
J’ai dans le cœur la lance
Du meurtre de ta présence
Ma vie a l’appétence
Des gestes de l’apparence
Alors je tente un dernier safari
Capital</SPAN> pour qu’encore je ris…. </SPAN>
Paris</SPAN> se vit parfois seul
Quand on y vient sur un pari
Pour un rêve déjà parti
L'amour dort sur un linceul
La tour</SPAN> se dresse desséchée
Le métal semble glacé
Tel un mont</SPAN> pelé
Dont l'âme a déserté
Puisque les dés sont jetés
En notre dame </SPAN>y a qu'à espérer
Des rives</SPAN> on va s'approcher
Pour une seine</SPAN> déjà jouée
Encore ce serait l'été
On pourrait se réchauffer
Brandir l'arc qui triomphe </SPAN>
Fuir Morphée et tout ce qui ronfle
Mais voilà il faut un sacré coeur </SPAN>
Qui toujours sous les tuiles rit </SPAN>
Pour que face à ce défi
La ville</SPAN> nous livre ses saveurs
Avec la tête de ceux qui râle
J'irai à la Cathédrale </SPAN>
Pour déposer la prière
De mes regrets en bière
Puis je m'en irai l'air fier
Marchant jusqu'à l’obélisque</SPAN>
Aussi fort que Astérix
Pieds nus sur les pavés </SPAN>de pierres
Mais pour qui sais bien regarder
Il sera bien vite clair
Sans même longtemps observer
Que je n'aurais Paris</SPAN> hier
On ne peut panser les blessures incomprises
Les meutrisures servent au décors de frises
l'espace où s'établit les crises
grandit quand le silence on prise </SPAN>
Parce que tu es partie à tord...</SPAN>
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