Déclin
Je suis, je reste
l'inconsolable, la paria, la solitaire
dans l'univers je sème mes chagrins
d'amères et longues souffrances
mon coeur s'étreint
une étoile de mon jardin
s'éloigne puis s'éteint
et moi,...moi...
j'ai le coeur trop plein
aveuglée par les larmes
je n'y vois plus rien
je m'étiole, je larve
ô Léthé, ta source est tarie
je m'y abreuve en vain
ni foi, ni croyances
tous les dieux me fuient
dans leur envol les oiseaux se rient
les étés n'existent plus
place à l'hiver sans fin
place aux jours sans soleil
place aux nuits sans étoiles
tout n'était que songe
tout n'était que rêve