Une eau est dite potable quand elle satisfait à un certain nombre de caractéristiques la rendant propre à la consommation humaine.
Les standards de référence dans ce domaine diffèrent selon les époques et les pays (et selon l'autorité en charge de cette définition dans certains pays[1]). Le concept de « potabilité » varie à travers le monde, fruit d'un contexte historique et culturel local. Il détermine la question de l'accès à l'eau, puisque une eau de bonne qualité est essentielle au développement économique et humain.
Par exemple, les paramètres pouvant être réglementés sont :
la qualité organoleptique (couleur, turbidité, odeur, saveur) ;
certains paramètres physico-chimiques naturels (température, pH, chlorures : 200 mg/l, sulfates : 250 mg/l, etc.) ;
des substances dites indésirables (nitrates : 50 mg/l, nitrites, pesticides, etc.) ;
des substances toxiques (arsenic, cadmium, plomb, hydrocarbures, etc.) ;
des paramètres microbiologiques (l'eau ne doit pas contenir d'organismes pathogènes).
L'eau est vecteur de nombreux parasites, bactéries ou virus. Il faut prendre des précautions avant de consommer de l'eau dans la nature. Une eau en apparence limpide et pure peut cacher des micro-organismes ou des polluants, la prudence reste de mise.
Voici quelques-unes des contaminations possibles et leurs conséquences :
les bactéries, elles peuvent provoquer diverses maladies comme le choléra, la fièvre typhoïde ou encore la dysenterie.
les virus (hépatite infectieuse, ...).
les kystes (Giardia...)
les parasites qui sont à l'origine de fièvres, diarrhée et entraînant des complications si l'infection n'est pas traitée rapidement.
les vers parasites causant la bilharziose avec pour symptômes douleurs abdominales, éruptions cutanées, anémie, fatigue chronique. Ce sont les larves (nageant à la surface des eaux infestées) qui sont à l'origine de l'infection, elles peuvent aussi s'introduire par voie cutanée lors de baignades.
les pollutions chimiques (métaux lourds, insecticides, polychloro-biphényle, hydrocarbures) ont des effets divers, intoxications, neuro-toxicité, cancérogénicité (en cas de consommation prolongée d'une eau polluée).
les algues ou autres particules en suspension peuvent provoquer une intoxication.
Les eaux dites « de source » sont des eaux naturellement propres à la consommation humaine ; on parle alors d'eau potable. Les seuls traitements qu’il est permis de leur appliquer sont l’aération, la décantation et la filtration. Les eaux naturellement gazeuses, qui contiennent du dioxyde de carbone dissous, peuvent également être regazéifiées avant d’être embouteillées.
Les eaux minérales naturelles, elles, sont des eaux "non potables" dans le sens ou elles possèdent des propriétés particulières : elles ont des teneurs en minéraux et en oligo-éléments qui peuvent leur donner des vertus thérapeutiques. Comme les eaux de source, elles ne peuvent être traitées. Une eau ne peut être qualifiée en France de minérale que si elle a été reconnue comme bénéfique pour la santé par l’Académie nationale de médecine et le Ministère de la Santé. En ce sens, c'est un alicament. Elle est d'origine profonde et de composition physico-chimique constante dans le temps, et satisfait à des exigences microbiologiques plus strictes que les autres eaux déstinées à la consommation humaine (à l'émergence).
Certaines eaux très fortement minéralisées dépassent les critères de minéralisation de l'eau potable. En ce sens, on peut les considérer comme non potables. Par contre, il est faux de dire que toutes les eaux minérales sont non potables
Les standards de référence dans ce domaine diffèrent selon les époques et les pays (et selon l'autorité en charge de cette définition dans certains pays[1]). Le concept de « potabilité » varie à travers le monde, fruit d'un contexte historique et culturel local. Il détermine la question de l'accès à l'eau, puisque une eau de bonne qualité est essentielle au développement économique et humain.
Par exemple, les paramètres pouvant être réglementés sont :
la qualité organoleptique (couleur, turbidité, odeur, saveur) ;
certains paramètres physico-chimiques naturels (température, pH, chlorures : 200 mg/l, sulfates : 250 mg/l, etc.) ;
des substances dites indésirables (nitrates : 50 mg/l, nitrites, pesticides, etc.) ;
des substances toxiques (arsenic, cadmium, plomb, hydrocarbures, etc.) ;
des paramètres microbiologiques (l'eau ne doit pas contenir d'organismes pathogènes).
L'eau est vecteur de nombreux parasites, bactéries ou virus. Il faut prendre des précautions avant de consommer de l'eau dans la nature. Une eau en apparence limpide et pure peut cacher des micro-organismes ou des polluants, la prudence reste de mise.
Voici quelques-unes des contaminations possibles et leurs conséquences :
les bactéries, elles peuvent provoquer diverses maladies comme le choléra, la fièvre typhoïde ou encore la dysenterie.
les virus (hépatite infectieuse, ...).
les kystes (Giardia...)
les parasites qui sont à l'origine de fièvres, diarrhée et entraînant des complications si l'infection n'est pas traitée rapidement.
les vers parasites causant la bilharziose avec pour symptômes douleurs abdominales, éruptions cutanées, anémie, fatigue chronique. Ce sont les larves (nageant à la surface des eaux infestées) qui sont à l'origine de l'infection, elles peuvent aussi s'introduire par voie cutanée lors de baignades.
les pollutions chimiques (métaux lourds, insecticides, polychloro-biphényle, hydrocarbures) ont des effets divers, intoxications, neuro-toxicité, cancérogénicité (en cas de consommation prolongée d'une eau polluée).
les algues ou autres particules en suspension peuvent provoquer une intoxication.
Les eaux dites « de source » sont des eaux naturellement propres à la consommation humaine ; on parle alors d'eau potable. Les seuls traitements qu’il est permis de leur appliquer sont l’aération, la décantation et la filtration. Les eaux naturellement gazeuses, qui contiennent du dioxyde de carbone dissous, peuvent également être regazéifiées avant d’être embouteillées.
Les eaux minérales naturelles, elles, sont des eaux "non potables" dans le sens ou elles possèdent des propriétés particulières : elles ont des teneurs en minéraux et en oligo-éléments qui peuvent leur donner des vertus thérapeutiques. Comme les eaux de source, elles ne peuvent être traitées. Une eau ne peut être qualifiée en France de minérale que si elle a été reconnue comme bénéfique pour la santé par l’Académie nationale de médecine et le Ministère de la Santé. En ce sens, c'est un alicament. Elle est d'origine profonde et de composition physico-chimique constante dans le temps, et satisfait à des exigences microbiologiques plus strictes que les autres eaux déstinées à la consommation humaine (à l'émergence).
Certaines eaux très fortement minéralisées dépassent les critères de minéralisation de l'eau potable. En ce sens, on peut les considérer comme non potables. Par contre, il est faux de dire que toutes les eaux minérales sont non potables