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    Les Bivalves Morphologie

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    GODOF
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    حصــري على شبــكتنا Les Bivalves Morphologie

    مُساهمة من طرف GODOF السبت 16 يناير - 15:55

    Les Bivalves
    Plan



    • Description.

    • Organisation générale.


      • La coquille.

      • Morphologie .


    • Appareil digestif.

    • Le système nerveux et organes sensoriels.

    • Appareil excréteur.

    • Appareil circulatoire.

    • Appareil reproducteur et Reproduction.

    • Ecologie.

    • Relations entre les Bivalves et les autres organismes.

    • Systématique.







    • Description.


    Très largement répandus dans les mers, les eaux saumâtres et douces, les Bivalves sont des animaux à symétrie bilatérale dont le corps est enclos dans deux valves calcifiées, mobiles autour d'un axe dorsal, la charnière. Leur respiration s'opère au niveau des branchies, sauf dans l'ordre des Septibranches où ces organes très fragiles sont remplacés par un septum percé de pores inhalants. Leur régime est microphagique, leur fécondation en général externe.



    • Organisation générale



      • La coquille.


      Quelle que soit la position de l'animal sur son substrat, la coquille a une valve droite et une valve gauche. Au niveau de la charnière, un ligament dur mais élastique, fixé sur une partie du bord dorsal des valves, tend à écarter les valves l'une de l'autre. Leur rapprochement jusqu'à fermeture complète est provoqué par la contraction de deux muscles adducteurs insérés par leurs extrémités sur leur face interne, ou par un seul muscle. Ces valves, très réduites chez les tarets et surtout chez les "arrosoirs", ne disparaissent jamais. Elles se compliquent de plaques surnuméraires dans le groupe des Adesmacés où le ligament fait défaut.

      La charnière porte des dents dont la forme, le nombre et l'agencement doivent traduire l'existence de lignées définies. Six types sont ainsi caractérisés. Le type taxodonte comporte des dents nombreuses, toutes semblables, ce qui n'est pas le cas pour le type hétérodonte où trois dents cardinales au maximum se localisent sous les sommets, ou umbos. Dans le type schizodonte, le plateau cardinal est divisé en deux moitiés symétriques. La charnière isodonte, où la fossette ligamentaire sépare de chaque côté une dent et une fossette, est robuste. Les dents sont plus réduites dans les types desmodonte et dysodonte. Les valves grandissent avec le manteau. Elles sont engendrées sous la forme de surfaces spirales logarithmiques.

      La forme des valves diffère beaucoup suivant les genres considérés. Des ailes, ou "oreillettes", se développent chez les Malleus, les Aviculidés, les Pecten. Ces valves sont lisses, luisantes, parfois colorées par des pigments (composés pyrroliques, chromoprotéines, porphyrines, dérivés de la mélanine), ou montrent des stries, des côtes simples ou entrecroisées, des tubercules, des épines, des lobes, des festons. Celles des tarets et des pholades sont hérissées de denticules propres à user ou forer le bois ou la vase compacte. Celles de Tridacna gigas atteignent 137 cm de long. Le poids de telles valves serait de l'ordre de 250 kg.

      Les Bivalves Morphologie Bivalveferme

      Les Bivalves Morphologie Bivalveouvert





      • Morphologie


      Extrait de ses valves, le corps d'un Bivalve apparaît recouvert sur ses deux faces par deux larges replis du manteau, l'un sur la face droite, l'autre sur la face gauche. Ces lobes palléaux, libres à la face ventrale ou fusionnés, enclosent la cavité palléale où se trouvent, outre le pied médian, deux branchies lamelleuses, striées, enserrées entre le pied et le manteau. En avant du pied, à l'extrémité antérieure du corps, s'ouvre la bouche entourée de quatre palpes labiaux striés. Les formes à lobes palléaux fusionnés montrent en arrière deux siphons, tubes courts ou longs donnant accès à l'eau (siphon inhalant) ou permettant sa sortie (siphon exhalant).

      Le manteau engendre le ligament par sa face dorsale et la coquille par toute sa surface. Son bord porte des papilles, des tentacules ou même des yeux (Pecten). Il est creusé sur toute sa longueur de deux sillons qui délimitent trois bourrelets. Du fond du sillon externe naît le périostracum, couche la plus externe de la coquille sous laquelle sont élaborées les couches calcaires de l'ostracum et de l'hypostracum. Une très mince couche d'un fluide extrapalléal, siège de la calcification, s'interpose entre le manteau et l'hypostracum.

      Dans certaines circonstances, telles que la présence de parasites ou de menus grains de sable au niveau du manteau, celui-ci réagit en produisant autour du corps étranger un massif de cellules qui s'organise en "sac perlier". De très minces couches de nacre, de calcite ou d'aragonite, de conchyoline se déposent alors autour du "noyau". Plusieurs Bivalves, Unionidés, moules, huîtres, Pinna, Pecten... produisent des perles. Les plus recherchées sont les perles de nacre des pintadines ou huîtres perlières des mers chaudes. Les perles dites "de culture" sont obtenues au Japon : un petit noyau de nacre entouré d'un fragment d'épithélium palléal est greffé dans le manteau. Il y détermine l'élaboration de couches de nacre superposées, mais ces perles sont moins appréciées que les perles naturelles.

      Le pied est un organe musculeux, comprimé latéralement, très développé chez les Bivalves fouisseurs, réduit ou nul chez ceux qui ne se déplacent pas (huîtres adultes). Pour s'enfouir dans un sédiment meuble, un Bivalve y introduit son pied qui, par étalement de l'extrémité et afflux de sang, s'y ancre et attire l'animal en profondeur. De brusques contractions du pied permettent parfois le "saut". Le pied de la moule, qui a perdu toute fonction locomotrice, élabore par une glande byssogène les filaments résistants du byssus, qui se fixent aux roches.

      Les deux lames branchiales qui, à droite et à gauche du pied, forment une branchie s'insèrent au fond du sillon palléo-pédieux sur un axe vasculaire parcouru par deux vaisseaux sanguins. Cet axe porte de très nombreux filaments branchiaux solidaires les uns des autres grâce à des jonctions ciliaires soutenues par leurs faces latérales. Dans les cas les plus simples, ces filaments sont courts et larges, mais le plus souvent ils se disposent en deux lames, l'une interne contre le pied, l'autre externe contre le manteau. Les filaments se recourbent brusquement, puis remontent vers l'axe vasculaire, du côté interne pour la lame interne, du côté externe pour la lame externe, de sorte que la section transversale d'une branchie prend l'aspect d'un W. Une branchie se trouve donc formée de deux lames qui ne sont pas toujours symétriques par rapport au plan vertical passant par l'axe vasculaire, chaque lame étant constituée d'un feuillet direct, et d'un feuillet réfléchi. Lorsque les extrémités des feuillets réfléchis s'accolent aux parois du pied et du manteau, la cavité palléale se trouve subdivisée en deux chambres.



    • Appareil digestif.


    Cet appareil est parfaitement adapté au régime microphagique. De la bouche part un œsophage cilié, ouvert dans un estomac relativement simple chez les formes inférieures, mais très perfectionné ailleurs. Un ou plusieurs canaux font communiquer cet organe avec les diverticules digestifs, qui occupent une grande partie de la masse viscérale.

    Dans l'estomac se situent des zones ciliées, véritables aires de triage des particules, des dépressions ou des sillons ciliés. A son extrémité, une fine baguette hyaline, le stylet cristallin, tourne sans fin dans un crecum et bute contre une cuticule gastrique. Après le tri au niveau des aires de triage, les particules nutritives enrobées dans des filets muqueux suivent certains trajets. Elles sont entraînées vers le stylet cristallin, puis réduites et acheminées vers les diverticules digestifs. La digestion est en partie extracellulaire dans l'estomac où existent des enzymes et en partie intracellulaire, après phagocytose dans les diverticules digestifs. Les matériaux digérés sont ensuite repris par des amibocytes qui les distribuent à l'organisme. Les déchets sont éliminés par un sillon cilié.



    • Le système nerveux et organes sensoriels


    L'absence d'yeux et de tentacules céphaliques semble compensée dans une certaine mesure par le développement de récepteurs sensoriels répartis en divers points du corps. On doit noter que les Bivalves sédentaires n'ont pas à rechercher leur nourriture, car la perfection des mécanismes ciliaires ne nécessite ni orientation, ni déplacement, en dehors d'une éventuelle harmonisation de leur position par rapport à la direction des courants.

    Les statocystes sont toujours présents. Des photo­récepteurs de divers types sont développés dans quelques groupes. Ce sont des yeux composés, à ommatidies, tels qu'en porte le bord du manteau des arches, des yeux invaginés complexes (Lima), des yeux branchiaux à couche pigmentée et à cristallin (Pteria, Modioles) et les yeux à cavité close des pectens et des Cardium. Ceux des pectens, régulièrement répartis au bord du manteau, portés par un pédoncule, sont les plus complexes. Ils sont recouverts d'un épithélium pigmenté, sauf au niveau de la cornée, et contiennent un globe oculaire à cristallin lentiforme placé sous cette dernière, puis au-dessous une formation vésiculeuse qui représente l'appareil photo­sensible. Le fond de la vésicule est tapissé de cellules très pigmentées, au-dessus desquelles est tendue une membrane réfléchissante, le tapetum. La partie supérieure de la vésicule est occupée par une double couche de cellules rétiniennes inversées. L'innervation de la vésicule se fait par deux branches d'un nerf oculaire. Les yeux des Cardium sont portés par des tentacules du bord des siphons. D'autres organes sensoriels existent parfois en différents points du tégument. L'osphradie n'est pas souvent présente (arche, Pecten).



    • Appareil excréteur.


    On admet que le cœlome des Mollusques se réduit à la cavité péricardique et à la glande génitale avec laquelle elle communique, et que les reins, ou organes de Bojanus, dérivent de la portion péricardique. En fait ils consistent essentiellement en un conduit excréteur ouvert dans le péricarde par un entonnoir cilié. Cette portion excrétrice est irriguée par du sang veineux. L'urine provient du liquide péricardique déjà chargé de substances excrétées par les glandes péricardiques. Sa composition se trouve modifiée du fait des échanges qui ont lieu entre lui et le sang veineux, lors de la traversée du rein. Le rein, où l'on n'a pas reconnu la présence d'acide urique, participe avec le tégument et le tube digestif à l'osmorégulation.



    • Appareil circulatoire.


    Il est assez uniforme, mais parfois dédoublé. Il se simplifie chez les Septibranches. Le cœur, placé vers le haut de la masse viscérale, entouré par le péricarde, se voit en général par transparence. Il est le plus souvent formé d'un ventricule médian et de deux oreillettes latérales. Du ventricule partent deux aortes, l'une antérieure, l'autre postérieure, d'où se détachent les différentes artères qui aboutissent à des lacunes, ou sinus, car il n'y a pas de système capillaire individualisé.

    Sous la pression du sang artériel, le sang des sinus est repoussé dans les veines et revient aux oreillettes. Le sinus veineux (le plus important) se trouve au-dessous du complexe rénopéricardique. Une notable partie du sang y circule, gagne le rein, puis les branchies par des vaisseaux branchiaux afférents. Le retour au cœur du sang hématosé s'effectue par des veines branchiales efférentes. Mais ce circuit n'est pas unique. Quelques espèces d'huîtres possèdent des cœurs accessoires au niveau du rein, ou des vaisseaux contractiles.

    Le sang contient très rarement de l'hémoglobine (arches, Glycymeris). On y reconnaît plusieurs catégories d'amibocytes.



    • Appareil reproducteur et Reproduction


    L'appareil reproducteur des Bivalves est très simple.

    Les gamètes, toujours de petite taille et fort nombreux, se différencient dans des gonades paires constituées de glandes acineuses ramifiées dans la masse viscérale, et même dans le manteau (moule). Leur évacuation se fait par les gonoductes, ou au travers des reins. La fécondation est le plus souvent externe.

    De nombreux Bivalves sont gonochoriques, mais ils ne présentent aucun dimorphisme sexuel. Seuls, de ce point de vue, les Unionidés semblent faire exception car les valves des femelles sont souvent plus renflées que celles des mâles. Les gonades des deux sexes peuvent être différemment colorées.

    L'hermaphrodisme, anciennement reconnu dans un nombre restreint d'espèces, est beaucoup plus fréquent qu'on ne l'avait pensé, mais d'une façon générale il n'est pas aisé de le mettre en évidence en raison de la labilité du sexe. Il est simultané ou successif, avec maturation asynchrone ou distincte. Lorsqu'il est simultané (Pecten irradians). spermatocytes et ovocytes évoluent côte à côte, dans un même follicule, et l'autofécondation n'est pas exclue. Il y a hermaphrodisme successif à maturation asynchrone chez l'huître plate de nos côtes (Ostrea edulis) et chez quelques autres espèces. L'animal se montre d'abord en phase mâle, mais dans sa gonade, avant même la fin de la spermatogenèse, se déroule l'ovogenèse. La protérandrie est encore plus accentuée chez l'huître du Japon, Crassostrea gigas, où la phase femelle n'apparaît qu'après l'achèvement de la phase mâle. A l'échelle des populations, la sexualité de cette espèce offre des aspects inhabituels car, outre des mâles vrais et des femelles vraies, existent des individus ambisexués à l'origine, qui évoluent de façons très différentes, pouvant changer de sexe plusieurs fois au cours de leur existence.

    La libération des gamètes n'a lieu qu'au-dessus d'un certain seuil de température, variable avec les espèces. On a prouvé que des gamones émises au cours de l'éjaculation ou de la ponte déclenchaient l'émission des gamètes de l'individu de l'autre sexe. L'une de ces substances, la diantline, libérée par les spermatozoïdes, favorise ces phénomènes.

    Il existe en outre une relation étroite entre la libération des gamètes et l'activité des cellules neurosécrétrices des ganglions cérébroïdes et viscéraux. La disparition du produit de neurosécrétion semble être un préalable à l'émission des gamètes.

    La fécondation engendre, après une segmentation de type spiral, une larve dont la glande coquillière ébauche une coquille qui deviendra bivalve lorsque les lobes palléaux seront distincts. De telles larves véligères abondent dans le plancton. D'autres ont un sort différent. Ainsi, celles des Unionidés, incubées dans les branchies maternelles, sont libérées sous la forme glochidium. La larve glochidium, dépourvue de bouche et d'anus, porte deux valves triangulaires munies d'une forte dent et elle émet un long filament visqueux. Si par chance ce filament vient au contact des nageoires ou des branchies d'un Poisson, le glochidium s'y fixe, s'y installe dans une petite tumeur et n'en sort qu'après deux ou trois mois sous les traits d'un jeune Unionidé.

    L'incubation chez les Unionidés entraîne de profonds changements d'une partie des lames branchiales qui, perdant leur fonction respiratoire, différencient un marsupium, ou organe d'incubation.



    • Ecologie


    Les différents milieux habités par les Bivalves leur imposent des conditions de vie parfois réalisées dans des limites assez étroites. De ce point de vue on doit d'une part distinguer les formes d'eau douce, les formes marines ainsi que celles d'estuaires qui pratiquement sont toutes euryhalines, et d'autre part considérer trois périodes, celle de la vie larvaire, celle de la métamorphose et celle qui marque le développement de l'organisme.

    Dans les eaux douces ne vivent que le très vaste groupe des Unionidés, une partie de celui des Sphaeriidés, et quelques espèces appartenant à différentes familles. Dans les estuaires, bien des formes peuvent supporter une importante diminution de la salinité et il arrive que certaines d'entre elles remontent les cours d'eau sur de nombreux kilomètres. Quant aux Bivalves marins ils sont en principe sténohalins, mais le milieu marin se révèle particulièrement varié du point de vue écologique. Quoi qu'il en soit, les trois facteurs les plus importants du milieu sont la salinité, la température et les possibilités d'alimentation. Mais en règle générale ce sont les valeurs extrêmes de ces facteurs qui offrent un réel intérêt car elles représentent des facteurs limitants. Le premier de ces facteurs ne joue pas dans le cas des espèces d'eau douce. Toutefois on doit noter que dans les eaux privées de calcaire les Unionidés sécrètent des valves réduites au périostracum et que lorsque la teneur en calcaire est forte, les valves deviennent très épaisses.

    Les variations de la température sont plus importantes dans les cours d'eau ou les pièces d'eau que dans la mer. Les mécanismes vitaux requièrent une température optimale assez élevée pour leur parfait accomplissement, mais ils tendent à s'annuler vers 0 °C ou à des températures élevées. Bien que des Unionidés puissent vivre emprisonnés sans dommage pendant quelque temps dans de la glace à - 5 °C, les hivers rigoureux provoquent une mortalité élevée. Le froid, en diminuant l'activité ciliaire, ralentit l'alimentation et toutes les autres fonctions.

    L'assèchement des pièces d'eau n'a pas toujours des conséquences fatales. Au Brésil, plusieurs Unionidés subsistent plus de six mois dans la vase durcie et compacte. Leurs valves sont hermétiquement closes et les animaux sont en léthargie.

    Les Bivalves d'estuaires ont acquis un grand pouvoir d'osmorégulation. Il se produit une sorte d'ajustement physiologique. Certains anodontes en sont capables mais dans des limites plus restreintes.

    En mer, les conditions de vie des adultes sont sous la dépendance de multiples facteurs. L'influence de la salinité n'apparaît que dans certaines régions. On l'a étudiée dans la zone particulièrement favorable qui va de la mer du Nord à l'est de la Baltique. D'ouest en est la salinité décroît. Corrélativement, les animaux d'une même espèce ont une taille plus réduite vers les basses salinités et leurs valves diminuent d'épaisseur.

    La quantité de nourriture disponible est en rapport étroit avec le mode d'alimentation. La très grande majorité des Bivalves se nourrit de plancton. Mais on peut les classer en utilisateurs de suspensions, de dépôts et en formes carnivores (les plus rares).

    Les consommateurs de dépôts, enfouis dans un substrat meuble, laissent émerger leur siphon inhalant sur une bonne longueur. Ce siphon, de faible diamètre, balaie le fond de telle sorte que les Diatomées qui le revêtent sont aisément aspirées. Quant aux consommateurs de suspensions, ils sont dotés soit d'un large siphon inhalant, soit d'un siphon dressé au-dessus du fond. Ainsi, les micro-organismes en suspension entrent avec le courant inhalant. Les carnivores (Septibranches, Propeamusium meridionale) semblent ingérer des larves de Crustacés et des Copépodes. Sur les fonds vaseux, une surcharge de vase à la suite de tempêtes provoque la fermeture des valves et l'arrêt de l'alimentation. Plusieurs Bivalves vivent à de grandes profondeurs. Une espèce du genre Phaseolus a été capturée dans la fosse des Tonga, entre 10400 et 10700 m de profondeur. Elle s'y nourrissait d'Infusoires, de larves ...

    Le second aspect écologique à considérer concerne les larves. La fécondation externe est livrée au hasard. Les larves, en l'absence de courants, restent sur place. Aussi, nombre d'entre elles sont absorbées par leurs parents lorsque les adultes sont concentrés sur de petites surfaces. Mais plus aléatoire encore est le sort de celles qui sont entraînées par les courants. Comme le fait remarquer Thorson, un courant d'un demi-nœud transporte des larves à environ 1 km/h, soit à près de 170 km en une semaine. A une telle distance de leur lieu d'origine, après une semaine de vie planctonique, les larves ont des chances réduites de trouver un fond favorable. Si, lors de la métamorphose, elles tombent sur un fond qui ne leur convient pas, elles périssent. Il arrive cependant qu'elles puissent retarder leur métamorphose jusqu'à ce qu'elles trouvent le point le plus favorable. Le pourcentage de larves perdues n'en est pas moins extrêmement élevé. Ainsi, selon Spiirck (1927), sur un million d'œufs produits par l'huître plate Ostrea edulis, une seule larve atteint le stade sédentaire, et cela en année favorable. De telles pertes sont compensées par le très grand nombre d'œufs pondus, qui est, par exemple, de cent à cent cinquante millions par an chez l'huître du Pacifique. Le cas des tarets (Teredo navalis) est aussi suggestif : en une ponte, un individu libère environ quatre-vingts millions d'œufs. Les larves qui en éclosent ne peuvent survivre que si elles rencontrent une pièce de bois immergée. Or, dans un tel substrat, les individus sont toujours très nombreux.



    • Relations entre les Bivalves et les autres organismes.


    Le flux d'eau qui circule en permanence dans la cavité palléale y introduit toutes sortes d'organismes dont certains s'y établissent en commensaux, inquilins, ectoparasites, alors que d'autres, ingérés ou non, deviennent des endoparasites bénins ou redoutables. Il existe cependant une association qui semble constituer une véritable symbiose. C'est celle des tridacnes et de quelques autres Bivalves avec les Zooxanthelles. Les magnifiques couleurs du manteau des tridacnes sont dues à une extrême abondance de ces Algues unicellulaires dans les tissus palléaux qui sont normalement exposés à la lumière. On suppose que ces Zooxanthelles pourraient faire profiter les individus qui les hébergent du bénéfice de leur photosynthèse et, en retour, elles y puiseraient des phosphates et d'autres sels minéraux.

    Les associations avec d'autres organismes animaux ne paraissent pas fondées sur une réciprocité des bénéfices. Sur les valves se fixent souvent des Algues, des Spongiaires, des Cnidaires, des balanes, ainsi que d'autres Mollusques. Korringa (1951) a dénombré jusqu'à cent vingt-cinq espèces animales sur les coquilles d'huîtres. Parmi ces organismes, certaines Éponges (Cliona) et l'Annélide Polydora creusent des galeries dans les valves.

    Des Protozoaires (Ciliés), des Annélides, des Nématodes se trouvent fréquemment dans la cavité palléale. De petits crabes, les pinnothères, sont parfois très abondants sur les branchies des moules ou des huîtres. Dans un spécimen de Crassostrea virginica on en a dénombré deux cent soixante-deux. Ces crabes se nourrissent des aliments que concentrent les Bivalves sans causer aux Mollusques d'autres dommages que de faibles érosions des branchies : ce sont des inquilins. Certains Gastéropodes (Odostomia) restent sur le bord des valves, puis, grâce à leur trompe qu'ils introduisent dans les tissus de l'hôte, ils en aspirent le sang.

    Dans certaines régions on trouve des Copépodes dans l'intestin des moules, des huîtres, des Cardium, et des Mercenaria. Ces Mytilicola (Mytilicola intestinalis, Mytilicola orientalis, Mytilicola porrecta), dont les femelles atteignent 12 mm de long, peuvent faire dépérir les moules lorsqu'ils sont assez nombreux. Plus redoutables encore sont les Protozoaires endoparasites, qui ravagent parfois des populations entières de Bivalves. Souvent, des larves de Trématodes (cercaires et sporocystes) peuvent envahir la glande digestive et l'ovaire, et les cas de castration parasitaire ne sont pas exceptionnels.

    Les Bivalves sont recherchés par toutes sortes de Mollusques qui en forent les valves ou réussissent même à les ouvrir. Les pieuvres en font une grande consommation. Beaucoup d'Echinodermes, de Crustacés, de Poissons, d'Oiseaux s'en nourrissent aussi. La liste des Bivalves comestibles est assez longue.

    Certains sont pêchés, d'autres cultivés (conchyliculture, mytiliculture, ostréiculture). Cependant, la consommation des Mollusques doit être soigneusement contrôlée, car s'ils sont récoltés dans les zones insalubres, ils peuvent devenir de dangereux agents d'infection. De sérieuses intoxications surviennent aussi lorsque des Dinoflagellés, les Gonyaulax, pullulent en mer et produisent les "marées rouges". Les moules, notamment, deviennent très toxiques.

    Enfin, il existe aussi des espèces fort nuisibles, qui s'attaquent aux bois et aux roches. Dans les bois immergés, les appontements, les coques de bateaux, les tarets, en particulier Teredo navalis, forent des galeries larges et très longues. Les dommages ainsi causés chaque année sont considérables. Les môles, les jetées de pierre sont également attaqués par plusieurs Bivalves et surtout les lithophages (Lithophaga).
    Les Bivalves Morphologie BivalvesLes Bivalves Morphologie Huitre-physiologie



    Les Bivalves Morphologie Evolutiondesbivalves


    Ci-dessus : Evolution des bivalves, d'après le Muséum de Paléontologie, Jardin des Plantes, Paris
    Photo L.V.B.

    Les Bivalves Morphologie Schemaphylogenetiquedesbivalves


    Ci-dessus : Schéma phylogénétique des bivalves Protobranchia et Ptériomorphia, d'après le Muséum de Paléontologie, Jardin des Plantes, Paris
    Photo L.V.B.




    • Systématique.


    o Sous-classe des Heterodonta

    § Ordre Hippuritoida

    § Ordre Myoida

    · Super-famille Anomalodesmacea

    · Super-famille Gastrochaenoidea

    o Famille Gastrochaenidae Les Gastrochénidés ont une coquille équivalve, extrêmement bâillante, à valves minces, assez fragiles. Les dents cardinales sont rudimentaires. Le ligament est externe, marginal, étroit et faible. Impression palléale sinueuse. Ce sont, en général des animaux perforant dans le calcaire ou les madrépores. On trouve les fossiles de ces animaux dans les couches jurassiques, crétacées et tertiaires.


    · Super-famille Hiatelloidea

    o Famille Hiatellidae
    Les Hiatellidés sont de petits bivalves présent aujourd'hui dans les eux de l'Océan Indien. Leur coquille est trapézoïdale translucide, mince et fragile avec un fort pli postérieur, les dents de la charnière étant mieux développées dans le jeune âge. Cordes concentriques fines à fortes irrégulièrement espacées avec de fines côtes radiales squameuses serrées.

    · Super-famille Myoidea

    o Famille Corbulidae

    Les Corbulidés ont une coquille inéquivalve, épaisse, solide, ouverte seulement en avant. La charnière se compose d’une dent conique, saillante, recourbée, reçue dans une fossette ou une échancrure de la valve opposée. L’animal n’est pas symétrique. Le manteau n’est ouvert qu’en avant. L’ouverture du pied est étroite et a les bords dentelés. Les siphons sont réunis, courts, frangés. Les corbulidés vivent dans le sable ou la vase des bords de mer. Quelques espèces fossiles se retrouvent dans les terrains crétacés et tertiaires.

    o Famille Myidae

    Les Myidés ont une coquille assez épaisse, solide, bâillante postérieurement, couverte d’un épiderme brun ou grisâtre. Charnière sans dent, mais munie d’un cuilleron qui en tient lieu. Ligament interne. Le manteau de l’animal est complètement fermé, à part un passage pour le pied étroit. Les siphons allongés sont réunis à leur extrémité, couverts par un épiderme mince et à orifices frangés. Ils vivent dans des trous plus ou moins profonds qu’ils creusent dans le sable ou la vase des bords de mer. Leurs fossiles se retrouvent dans les terrains terrains tertiaires.

    o Famille Spheniopsidae Les Spéniopsidés ont une coquille mince, subrégulière, allongée, subrostrée, comprimée, inéquivalve, très inéquilatérale. Les somments sont peu parqués. La charnière forme sur la valve gauche une une sorte de dent aplatie élargie horizontale, se plaçant dans une excavation correspondante de la valve droite et qui échancre évidemment son rebord. Les deux impressions musculaires sont assez peu distantes. L'impression palléale est arrondie en arrière. Le ligament interne est fixé sur la dent de la valve gauche et dans la fossette de la valve droite. Les siphons sont allongés et unis.


    · Super-Famille Pholadoidea

    o Famille Pholadidae

    Les mollusques Pholadidés ont le manteau fermé, mais ce dernier laisse passer deux tubes ou siphons plus ou moins allongés et contigus à la base. L’inférieur ou branchial protège deux paires de branchies. Le passage du pied est étroit. Le pied est plus ou moins allongé et terminé en massue.

    Les Bivalves Morphologie Pholas1

    Les Bivalves Morphologie Pholas2Parapholas jenelli, bivalve actuel de la famille des Pholadidae. Les espèces fossiles se rencontrent dans les terrains jurassiques, crétacés, miocènes et pliocènes.
    Dessin L.V.B.


    o Famille Teredinidae Les Teredinidés sont des animaux vermiformes. Siphons munis à leur extrémité de deux palettes calcaires. Bords cardinaux couverts par une plaque cornée, sans pièce calcaire accessoire. Les Térédininés vivent à l'extrémité d'un trou tubuleux tapissé de matière calcaire secrétée.
    Les Bivalves Morphologie TaretTaret navalis, animal actuel de la famille de Térédininés. Les fossiles de cette famille se retrouvent dans les couches jurassiques, crétacées et tertiaires.
    Dessin L.V.B.



    § Ordre Veneroida

    · Super-famille Arcticoidea

    o Famille Arcticidae Les Arcticidés on une coquille équivalve, subcordiforme, fortement épidermée, à charnière solide composée de trois dents cardinales un peu divergentes et d'une dent latérale postérieure distante sur chaque valve. Le ligament est externe, épais, bombé, et s'insère sur des nymphes saillantes. Les siphons sont très courts et à orifices ciliés. Le pied est épais et linguiforme.

    · Super-famille Astartoidea

    o Famille Astartidae Les Astartidés ont une coquille transverse, aplatie, subtrigone ou suborbiculaire, inéquivalve, close, épaisse, solide. La charnière est large, formée de deux dents fortes, très inégales, sur la valve droite, divergentes sur la valve gauche. Les crochets sont grands, obliques et rapprochés. Les bords épais, crénelés ou simples.


    o Famille Cardiniidae Les Cardinidés ont une coquille généralement mince, transverse, équivalve, à sillons transverses. Les valves sont closes. Une seule dent cardinale et une petite fossette oblique pour le ligament interne. Deux dents latérales éloignées. Impressions musculaires simples : l'antérieure ovalaire et la postérieure irrégulièrement arrondie.


    · Super-famille Cardioidea

    o Famille Cardiidae Les Cardidés ont une coquille régulière, généralement cordiforme, renflées, équivalves, closes ou plus ou moins bâillantes en arrière et couverte d'un épiderme mince. La charnière présente des dents cardinales assez irrégulières comme forme et comme développement, quelquefois peu distinctes ou même presque nulles, et des dents latérales écartes quand elles existent. L'impression palléale est simple, sans échancrure ni sinus, et le ligament est externe. La surface des valves, rarement lisse, offre généralement des côtes rayonnantes plus ou moins prononcées. Les bords sont le plus souvent crénelés. L'animal est pourvu d'un manteau largement ouvert en avant et inférieurement pour le passage d'un pied long et coudé. Les siphons sont courts, non extensibles et ciliés.
    Les Bivalves Morphologie Cardita1
    Les Bivalves Morphologie Cardium1
    Les Bivalves Morphologie Cardium2Quelques Cardidés
    Dessins L.V.B.



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    GODOF
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    حصــري على شبــكتنا رد: Les Bivalves Morphologie

    مُساهمة من طرف GODOF السبت 16 يناير - 15:56

    Famille Veneridae Les Vénéridés ont une coquille régulière, libre, quelquefois perforante, close, parfois baîllante. Leur charnière se compose généralement de trois dents cardinales divergentes dans chaque valve. Le ligament est externe et marginal. Les impressions musculaires sont ovales et lisses. L'impression palléale plus ou moins sinueuse. Le manteau présente une large ouverture pour le passage du pied. Les siphons, courts, inégaux, sont le plus souvent réunis dans une grande partie de leur longueur. Le pied est large, comprimé, linguiforme et muni quelquefois d'un sillon byssifère.

    Les Bivalves Morphologie VenuscastrenaLes Bivalves Morphologie Circesubcatina
    Les Bivalves Morphologie Circegigantea
    Les Bivalves Morphologie Circedione
    Les Bivalves Morphologie Venuslamelatta
    Les Bivalves Morphologie Venusplicata
    Les Bivalves Morphologie Venuspuerpera
    Quelques Vénéridés parmi les plus beaux : de haut en bas et de gauche à droite : Circe plicatina*, Lioconcha castrensis*, Circe testidunalis, Circe subcatina, Callista gigantea*, Callista dione*, Venus pahia*, Venus lamellata*, Vénus plicata*, Venus puerpera*.
    Dessins L.V.B.


    o Sous-classe des Palaeoheterodonta (=Eulamellibranchiata)

    § Ordre des Trigonioida

    o Famille Trigoniidae La famille des Trigoniidés comprend des coquilles équivalves, parfaitement closes et nacrées à l'intérieur. La charnière est composée de dents lamelleuses, oblongues et sillonnées. L'animal a un pied anguleux, lancéolé et disposé pour le saut.


    § Ordre Unionoïdae

    o Famille Margaritiferidae Coquille oblongue, transverse, équivalve, couverte d'un épiderme olivâtre. Charnière formée d'une dent cardinale épaisse, droite, creusée au sommet, dans la valve droite et de dents réunies dans la valve. Dents latérales peu développées.


    o Famille AnodontinaeCoquille équivalve, inéquilatérale, transverse. Charnière linéaire, sans dent. Une lame cardinale, glabre, adnée, tronquée ou formant un sinus à son extrémité antérieure, termine la base de la coquille. Deux impressions musculaires écartées, latérales, subgénimées. Ligament linéaire extérieur, s'enfonçant, à son extrémité antérieur, s'enfonçant, à son extrémité antérieure, dans le sinus de la lame cardinale. La famille des Anontidés est divisés en plusieurs sous-genres.
    Les Bivalves Morphologie Unio1
    Les Bivalves Morphologie Unio2
    Quelques Unionidés typiques

    Dessins L.V.B.




    o Famille Mutelidae Les animaux de la famille des Mutelidés ont une coquille équivalve, inéquilatérale, transverse, nacrée intérieurement, à crochets petits, recourbés, presque droits. Charnière longue, linéaire, atténuée vers le milieu, tuberculeuse dans sa longueur, à tubercules inégaux, fréquents. Ligament extérieur, marginal. Impression musculaire simple.

    § Ordre Pholadomyoida (= septibranchiata)

    o Famille ClavagellidaeLes Clavagellidés ont une coquille peu épaisse, quelquefois transparente; formant l'extrémité inférieure d'un tube calcaire : l'une des valves est enchâssée et soudée dans la paroi du tube tandis que l'autre est libre. Impression musculaire très distinctes, écartéesd, ovales et réunies par une ligule palléale excavée en arrière. Le tube est épais, droit ou sinueux, subcylindrique, plus ou moins allongé, dilaté zen massue inférieure, avec une ouverture supérieure irrégulièrement circulaire ou oblongue, simple ou garnie de collerettes. Son extrémité inférieure est souvent terminée par un disque percé d'une rimule centrale et entouré ou hérissé d'une couronne de petits tubes spiniformes plus ou moins nombreux. Animal perforant, allongé, claviforme, ayant les lobes du manteau réunis, très épais, prolongés postérieurement en deux siphons réunis dans toute leur longueur. Corps demi cylindrique, pourvu de chaque côté d'une paire de branchies étroites, dont l'extrémité postérieure, libre, flotte dans le siphon branchial; palpes labiales longues et étroites; un très petit pied rudimentaire antérieur placé en face d'une très petite fente du manteau. Les Clavagelles diffèrent des arrosoirs par la disposition et le développement plus considérable des valves, dont une seule pièce est soudée au tube. On n'en connaît qu'un petit nombre d'espèces vivant en Méditerranée et dans l'Océan Pacifique. Les espèces fossiles ne sont guère plus nombreuses; elles viennent des terrains crétacés et tertiaires.


    o Famille Cleidothaeridae Les Cleidotharidés ont une coquille très irrégulière, très inéquivalve, close, et adhérente par la valve droite. Charnière composée sur la valve gauche d'une dent conique, obtuse, sillonnée, lisse, et s'emboîtant dans une fossette correspondante de la valve droite, et d'un osselet allongé, irrégulier, maintenu par le ligament qui est antérieur, convexe et inséré en arrière de la charnière sur des impressions profondes dans chaque valve. Valve droite beaucoup plus spacieuse, valve gauche presque plate et operculiforme. Crochets subspiraux, inégaux, impressions musculaires grandes, inégales, l'antérieure longue, étroite et comme formée de deux parties; la postérieure semi lunaire, plus courte et plus large. Impression palléale simple et très courte.


    o Famille Cuspidariidae Les Cuspidariidés ont une coquille très mince, très fragile, transparente, transverse, inéquivalve, souvent terminée par un prolongement ou rostre un peu bâillante en arrière. Charnière composée d'un petit cuilleron profond et oblique sur chaque valve, d'une dent latérale saillante et recourbée seulement sur la valve droite, dont le bord cardinal n'est pas échancré, tandis que le même bord de la valve gauche, qui est la plus grande, présente une échancrure sous le crochet, et enfin d'un petit osselet arrondi, maintenu par le ligament qui est interne et fixé dans les cuillerons. Crochets proéminents un peu obliques. Impressions musculaires, la postérieure à peu de distance au-dessous de la dent latérale. Impression palléale simple. Ligament interne épais remplissant l'espace assez large que laissent entre eux les cuillerons lorsque la coquille est fermée. Animal globuleux, lobes du manteau réunis, pied lancéolé, siphons courts, le branchial plus gros, l'anal avec un opercule membraneux, tous deux garnis de quelques tentacules allongés. Les animaux de cette famille vivent en général dans le sable ou la vase des rivages de toutes les mers. On en connaît actuellement une vingtaine d'espèces vivantes et les espèces fossiles moins nombreuses viennent des terrains tertiaires de l'Italie et du bassin de Paris.


    o Famille Laternulidae

    Les Laternulidés, ont une coquille mince, fragile, nacrée, généralement inéquivalve, et plus ou moins bâillante aux deux extrémités. Les crochets présentent souvent une fissure fermée par une membrane très mince. La charnière se compose d’un cuilleron sur chaque valve et d’un ligament interne qui contient un osselet. Souvent, les valves sont fortifiées à l’intérieur par une côte oblique et oblongue, et l’impression palléale est le plus souvent sinueuse. L’animal a les bords du manteau réuni sur la plus grande partie de son étendue, et ouverts seulement pour le passage du pied. Les siphons plus ou moins divisés, ont les orifices frangés. On les trouve plus particulièrement sur les rivages des mers chaudes. On en connaît qu’un petit nombre d’espèces de l’Inde et de l’Amérique et quelques espèces fossiles de la plupart des terrains.
    Les Bivalves Morphologie Anatina-subrostrata1
    Les Bivalves Morphologie Laternula1
    Les Bivalves Morphologie Laternula2
    Laternula anatina aussi appelé Anatina labiata, Laternula subrostrata ou encore Anatina subrostrata.
    Sa présence assez fréquente dans l'Océan Pacifique et Indien ainsi que dans la Mer Rouge. Via le Canal de Suez, cette espèce a migré vers la Mer Méditerrannée et se retouve aujourd'hui de temps en temps le long des côtes de l'Egypte et de l'Israël.
    Dessin et Photos L.V.B.

    o Famille Lyonsiidae Les Lyonsiidés pnt une coquille oblongue, étroite, tra,sverse, inéquivalve, la valve gauche plus grande, rostrée, légèrement bâillant postérieurement, inéquivalve, mince, subnacrée; charnière formée d'un petit cuilleron linéaire étroit, oblique, subcalleux, appliqué sur le bord dorsal, et d'un petit osselet subquadrangulaire. Ligament interne et large. Impressions musculaires inégales, l'antérieure ovale à presque ronde près du bord inférieur; la postérieure circulaire près du bord dorsal. Impression palléale un peu sinueuse en arrière. Animal oblong; bords du manteau réunis dans presque toute leur étendue, ouverts seulement en avant et en dessous pour le passage d'un pied petit et portant un byssus à la base. Siphons courts, ciliés au sommet et réunis et réunis presque jusqu'à l'extrémité. Les espèces fossiles se retrouvent dans les terrains crétacés.


    o Famille Myochamidae Les Myochamidés ont une coquille adhérente, et par conséquent irrégulière, très inéquivalve. Charnière formée sur la valve droite par une échancrure triangulaire assez profonde pour l'insertion du ligament, et sur la valve gauche par une dent triangulaire, en cuilleron, enfoncée sous le crochet, et recevant aussi le ligament qui maintient un petit osselet triangulaire. Valve droite complètement adhérente, se moule que les coquilles auxquelles elle se trouve attachée; sa forme est donc très variable. Valve gauche plus grande, à crochet recourbé, très bombée et de forme assez variable, généralement couverte de stries longitudinales, divergentes, et traduisant aussi parfois les stries ou sillons de la coquille point d'appui. Impressions musculaires distantes, circulaires; l'antérieure plus grande. Impression palléale un peu sinueuse en arrière. Animal globuleux. Manteau mince, transparent, à lobes inégaux et réunis, terminés en arrière par deux siphons inégaux, courts, désunis et ciliés.


    o Famille Pandoridae Les animaux de la famille des Pandoridés ont une coquille comprimée, transverse, ovale ou subtrigone, rostrée, inéquilatérale, inéquivalve, mince, fortement nacrée en dedans et souvent en dehors. Charnière composée sur une valve d'une dent saillante touchant le bord cardinal, et près de la dent, en arrière d'une empreinte en relief et allongée pour l'insertion du ligament. Sur l'autre valve, plus grande et souvent assez concave, se trouve une dent triangulaire, aplatie, bifurquée, dont la portion antérieure, plus longue, se prolonge jusqu'à l'impression musculaire antérieure; la portion postérieure, beaucoup plus courte, circonscrit en avant une fossette profonde dans laquelle se place la dent de la valve droite; et derrière cette fossette un sillon rugueux, allongé, divergent, pour l'insertion du ligament. Crochets aplatis. Bord cardinal postérieur replié à angle droit dans toute sa longueur sur chaque valve, et formant un recouvrement d'une valve sur l'autre, jusqu'à l'extrémité du rostre. Impressions musculaires arrondies et rapprochées du bord cardinal. Impression palléale simple, non marginale et présentant souvent des granulations éparses. Animal oblong, comprimé. Lobes du manteau minces, transparents, réunis, si ce n'est en avant pour le passage d'un pied assez grand, comprimé, lancéolé. Siphons inégaux, l'anal plus petit, court à orifices ciliés. Ces animaux vivent dans le sable ou la vase des rivages. On en connaît une vingtaine d'espèces actuelles et quelques espèces fossiles des terrains tertiaires.


    o Famille Periplomatidae Les animaux de la famille des Periplomatidés ont une coquille avalaire très inéquivalve et très inéquilatérale, assez solide, légèrement nacrée. Côté postérieur court, subtronqué et à peine bâillant. Crochets fendus. Charnière présentant sur chaque valve un cuilleron étroit, oblique, formant avec le bord supérieur une profonde échancrure dans laquelle se place un petit osselet triangulaire maintenu par une partie du ligament qui est interne et fixé dans les cuillerons. Sous le cuilleron, une côte assez épaisse se dirigeant vers le bord postérieur. Impressions musculaires inégales : l'antérieure longue et étroite, la postérieure petite et semilunaire; impression palléale marginale.


    o Famille Pholadomyidae

    Les Pholadomidés ont une coquille mince, transparente, généralement transverse ou triangulaire, renflée, équivalve, inéquilatérale, bâillante aux extrémités, mais surtout à la postérieure. Côté antérieur court, arrondi ou tronqué. Côté postérieur plus ou moins dilaté. Charnière simple sans dents, ayant sur chaque valve une nymphe marginale donnant insertion à un ligament externe court. Crichets saillants, très rapprochés. Impressions misculaires rarement bien marquées. Impressions palléales avec un sinus anal très profond. Animal ayant les siphons réunis, un appendice bifurqué au pied. Cette famille possède de très nombreuses espèces fossiles dans les terrains jurassiques, crétacés et tertiaires.

    Les Bivalves Morphologie Pholadomia-candida1

    Les Bivalves Morphologie Pholadomia-candida2

    Les Bivalves Morphologie Pholadomia-candida3Pholodomia candida, bivalve assez rare des mers chaudes des côtes du Venezuela.
    Dessin L.V.B.


    o Famille Poromyidae Les animaux de la famille des Poromyidés ont une coquille équivalve, inéquilatérale, ovale ou subglobuleuse, bâillante, couverte d'un épiderme à sommets recourbés en avant. Charnière portant sur chaque valve une dent saillante, subulée, ascendante, se joignant côte à côte dans le rapprochement des valves. Ligament extérieur porté par de petites nymphes. Cartilage interne, inséré dans un alvéole de chaque valve, avec un osselet distinct. Deux impressions musculaires, similaires, orbiculaires, rapprochées par une impression palléale simple. Siphons divisés et présentant à leur base de longues franges réfléchies sur la coquille.

    o Sous-classe des Protobranchia

    § Ordre Nuculoida

    o Famille Malletiidae Les animaux de la famille des Malletiidés ont une coquille mince, fragile, oblogue, transverse, subéquilatérale, un peu bâillante à ses extrémités, lisse et couverte d'un épiderme mince, luisant et débordant un peu les bords. Charnière pectiniforme, très étroite, composée d'une série de petites dents serrées, fines, inégalement distribuées de chaque côté du crochet, plus nombreuses en avant; la série séparée sous le crochet par un petit espace libre. Crochets petits, à peine saillants; bords simples et minces. Ligaments externe, étroit et un peu bombé. Impressions musculaires petites, écartées, dorsales. Impression palléale superficielle, formant en arrière un sinus profond.


    o Famille NeilonellidaeLes Neilonellidés ont une coquille transverse, bâillante, et subtronquée en arrière. Surface des valves ornée de stries concentriques et couverte d'un épiderme brunâtre, non nacré, intérieurement. Ligne cardinale presque droite et couverte de petites dents aiguës, en forme de peigne. Ligament externe.


    o Famille Nuculanidae Les Nuculanidés ont une coquille trigone, transverse, ovale ou oblongue, très inéquilatérale, parfois un peu aplatie, plus souvent bombée, lisse ou ornée de petites côtes rayonnantes ou de stries transverses, couverte d'un épiderme lisse et brillant, toujours nacrée à l'intérieur. Charnière multidentée, linéaire, brisée à angle plus ou moins large, composée de petites dents fines, serrées, triangulaires, pointues, s'emboîtant dans les intervalles des dents des deux valves, rangées en série interrompue sous le crochet par un petit cuilleron oblique pour l'insertion du ligament, qui est interne et marginal. Crochets contigus et un peu obliques d'avant en arrière. Bords simples ou crénelés. Impressions musculaires petites, circulaires. Impression palléale simple et courte. Animal de forme variable, court et tronqué en arrière. Manteau mince, transparent, à lobes ouverts dans toute la longueur des bords antérieur et inférieur, sans prolongement postérieur. Pied grand, comprimé, pédiculé, fendu sur son bord inférieur et garni de petites digitations tentaculaires. Branchies composées de filaments adossés comme les barbes d'une plume.


    o Famille Nuculidae Les Nuculidés ont une coquille nacrée intérieurement. La charnière est composée d'un grand nombre de petites dents rangées comme celles d'un peigne et dont la série est interrompue sous les crochets par une fossette pour l'insertion du ligament, qui estr interne ou externe.

    o Famille Yoldiidae Les animaux de la famille des Yoldiidés ont une coquille oblongue, transverse, comprimée, rostrée, ou plus étroite en arrière. Surface des valves lisses ou rnée de sillons concentriques, parfois obliques, et couverte d'un épiderme lisse et olivâtre, légèrement nacrée à l'intérieur. Charnière formée de deux séries de dents triangulaires, séparées par un cuilleron médian pour le ligament qui est interne. Impression palléale légèrement sinueuse.


    § Ordre Solemyoida

    o Famille Solemyidae Les Solemyoidés ont une coquille allongée, transverse, équivalve, régulière, très inéquilatérale, bâillante à test mince, revêtu d'un épiderme épais, largement débordant et découpé en larges lanières. La charnière est sans dent et terminale à l'extrémité postérieure. Le ligament est externe, inséré sur une nymphe oblique, calleuse, subintérieure, en partie recouverte par le bord du corselet. L'impression palléale est large et simple.


    o Sous-classe des Pteriomorphia

    o Super-ordre Prionodonta

    § Ordre Arcoida

    o Famille ArcidaeLa famille des Arcidés comprend des coquilles dont la charnière se compose de dents nombreuses disposées sur une ligne droite, arquée ou courbée. Le ligament extérieur s'insère sur une facette située entre les crochets. La coquille, non nacrée intérieurement, est close ou bâillante inférieurement.


    o Famille Cucullaeidae Les Cucullaeidés ont une coquille mince, à bords non crénelés, à charnière droite ou un peu arquée, mais jamais coudée. Ce sont des fossiles des terrains siluriens.


    o Famille Glycymerididae Les Glyciméridés ont une coquille équivalve, épaisse, bâillante aux deux extrémités. La charnière est composée d'une dent cardinale rudimentaire. Le ligament est externe, solide et prohéminent, inséré dans une callosité nymphale plus ou moins forte. L'impression palléale est irrégulière et sinueuse en arrière. L'animal est allongé et symétrique. Les lobes du manteau sont unis et ne présentent qu'une ouverture petite et proportionnée au volume du pied, qui est digitiforme. Les siphons sont gros, trèd allongés et couverts d'un épiderme épais, à orifices frangés. Les glyciméridés vivent dans le sable ou la vase, où ils se creusent des trous souvent très profonds. On en connaît un petit nombre d'espèces vivantes et un nombre beaucoup plus considérable d'espèces fossiles.
    Les Bivalves Morphologie Panopea1
    Les Bivalves Morphologie Panopea2Panopea australis : au dessus vue interne, en dessous vue externe
    Dessin L.V.B.


    o Famille LimopsidaeLes
    Limopsidés ont une coquille orbiculaire ou ovale, équilatérale, subéquivalve, close. Crochets petits, aigus, opposés ou à peine inclinés en avant. Charnière étroite, courbée ou anguleuse, portant des dents sériales interrompues au milieu. Surface cardinale partagée par une fossette triangulaire. Ligament externe, fixé dans la fossette. Impressions musculaires presque égales, suborbiculaires. Impression palléale simple. Fossiles des sables inférieurs, calcaires grossiers supérieur de Cuise.


    o Famille Noetiidae
    Les Noetiidés ont une coquille trigone, ventrue, inéquilatérale, équivalve, close en avant, à bord postérieur caréné. Surface des valves couverte de côtes rayonnantes et d'un épiderme noirâtre. Charnière composée de dents nombreuses, les antérieures allongées, les postérieures arquées.


    o Famille Parallelodontidae
    Les Parallelodontidés ont une coquille subquadrangulaire, subéquivalve, tordue et carénée. Charnière composée de dents nombreuses, les centrales très petites, les latérales plus grandes et obliques.


    o Super-ordre Isofilibranchia

    § Ordre Mytiloida

    o Famille Mytilidae Les Mytilidés ont une coquille régulière, allongée et close. Les valves sont couvertes d'un épiderme qui s'exfolie assez facilement. La charnière est sans dent ou à dents rudimentaires. Le ligament est latéral, marginal, linéaire. Cette famille se compose d'espèces marines byssifères.


    o Super-ordre Eupteriomorphia

    § Ordre Pterioida

    o Famille Isognomonidae
    Les Isognomonidés ont une coquille subéquivalve, aplatie, un peu difforme, à tissus lamelleux. Charnière linéaire, marginale, composée de dents sulciformes, transverses, parallèles, non intrantes, entre lesquelles s'insère le ligament. Un sinus postérieur un peu bâillant, situé sous l'extrémité de la charnière, pour le passage du byssus à parois calleuse.


    o Famille Malleidae
    Les Malleidés ont une coquille équivalve, difforme, rugueuse, le plus souvent allongée, sublobée à la base, à crochets petits, divergents. Charnière sans dents. Une fossette allongée, conique, située sous les crochets, traversant obliquement la facette du ligament, celui-ci s'insérant sur la facette courte et en talus de chaque valve.


    o Famille Pinnidae
    Les Pinnidés ont une coquille longitudinale, équivalve, triangulaire, cunéiforme, bâillante antérieurement, anguleuse en arrière, plus ou moins fragile. Surface des valves lisse ou couverte d'écailles friables. Sommets terminaux. Charnière latérale, sans dents. Ligament marginal, interne, linéaire et très allongé.
    Les Bivalves Morphologie Pina

    De gauche à droite : Pina rudis, Pina nobilis et Pina nigrina

    Dessin L.V.B.


    o Famille Pteriidae
    Les Pteriidés ont une coquille inéquivalve, fragile, submutique, à base transversale, droite, ayant ses extrémités avancées et l'antérieure caudiforme. Une échancrure à la valve gauche pour le passage du byssus. Charnière linéaire unidentée, à dent cardinale de chaque valve sous les crochets. Facette du ligament marginale, étroite, en canal, non traversée par le byssus. Animal ovale, aplati ayant les lobes du manteau séparés dans toute leur longueur, épaissis et frangés sur les bords. Corps très petit, ayant de chaque côté une paire de grandes branchies presque égales. Bouche ovale, assez grande, garnie de lèvres foliacés et, de chaque côté, d'une paire de palpes labiales larges et obliquement tronquées. Pied conique, vermiforme, assez long, portant postérieurement à la base un byssus assez gros à filaments grossiers. Les espèces fossiles se retrouvent à partir des terrains jurassiques.
    Les Bivalves Morphologie Aviculamacroptera

    Avicula macroptera, Pteroidé caractéristique

    Dessin L.V.B.


    o Famille Pulvinitidae
    Les Pulvinitidés ont une coquille mince, ovale, oblongue ou circulaire, transverse, très bombée, inéquilatérale, inéquivalve, la valve inférieure légèrement échancrée pour le passage du byssus. Ligament interne, multiple, divisé par segments placés chacun dans une fossette transverse d'une surface en croissant de l'intérieur de la région cardinale, en dedans du bord qui est lisse. La région cardinale est arrondie en dehors. Attaches musculaires inconnues. Les fossiles datent de l'âge crétacé.

    § Ordre Ostreoida

    o Famille Amusiidae
    Les Amusidés ont une coquille orbiculaire, subéquivalve, mince, bâillante de chaque côté. Surface des valves lisses. Oreillettes subégales, la postérieure présentant un sinus. Ligne cardinale droite, aigue. Ligament linéaire, inséré dans une fossette centrale. Impression musculaire large, submédiane. Impression palléale simple.
    Les Bivalves Morphologie Amusiumsp

    Amusium japonica ou Pleuronectia japonica

    Dessin L.V.B.


    o Famille Anomiidae Cette famille, établie au dépens des Ostréidés, comprend des coquilles largement échancrées ou présentant sur la valve inférieure et près du sommet une ouverture de forme diverse pour le passage du muscle adducteur inséré à la facette operculaire ou lame calcaire adhérente aux corps étrangers sur lesquels se fixe la coquille.

    o Famille Gryphaeidae Les Gryphaeidés ont une coquille libre, inéquivalve. La valve inférieure est grande, concave, terminée par un crochet saillant, courbé en spirale involute. La valve supérieure est petite, plane et operculaire. Charnière sans dent. une fossette cardinale, oblongue, arquée. Une seule impression musculaire sur chaque valve. Espèces fossiles visibles depuis les terrains triasiques.


    o Famille OstreidaeLes Ostréidés ont une coquille inéquivalve, inéquilatérale, diversiforme et plus ou moins régulière, close et fixée par la valve inférieure qui est plus grande. Les sommets sont droits, recourbés ou contournés latéralement. L'animal est déprimé. Le manteau est ouvert dans toute sa longueur et les branchies sont volumineuses. Le pied est nul ou rudimentaire.


    o Famille PectinidaeLes Pectinidés ont une coquille libre ou adhérente, inéquivalve, régulière, auriculée. Le ligament interne est inséré dans une fossette cardinale assez étroite et située sous le crochet. Il se prolonge parfois au dehors dans une entaille entre le crochet chez les espèces adhérentes. Le pied est petit et cylindrique. Les animaux ont un pied généralement peu développé. Ils n'ont pas de siphons. Les lobes du manteau, complètement désunis, sont souvent garnis de franges ou tentacules.
    Les Bivalves Morphologie Pecten-Chlamys5
    Les Bivalves Morphologie Pecten-Chlamys4
    Les Bivalves Morphologie Pecten-Chlamys3






    Les Bivalves Morphologie Pecten-Chlamys2
    Les Bivalves Morphologie Pecten-Chlamys1

    Ci dessus de haut en bas et de gauche à droite quelques uns parmi les plus beaux pectinidés: Chlamys bifrons (interne), Chlamys bifrons (externe), Dentipencten plica, Chlamys islandicus, Pecten dispae, Pecten pseudassimum, Pecten glaber, Pecten pseudassimum, Pecten maxima, Pecten maxima, Pecten pesfelis, Pecten nodosus

    Dessin L.V.B.


    o Famille Plicatulidae Les Plicatulidés ont une coquille inéquivalve, non auriculée, rétrécie vers la base, à bord supérieur arrondi, subplissé. Crochets inégaux et sans facettes externes. Charnière ayant deux fortes dents sur chaque valve. Une fossette entre deux dents cardinales, recevant le ligament, qui est tout à fait à l'intérieur. Espèces fossiles depuis les terrains jurassiques


    o Famille SpondylidaeLes Spondylidés ont une coquille inéquivalve, adhérente, auriculée, hérissée ou rude, à crochets inégaux. La valve inférieure offrant une facette cardinale externe, aplatie, divisée par un sillon et qui grandit avec l'âge. Charnière ayant deux fortes dents sur chaque valve et une fossette intermédiaire pour le ligament, communiquant par sa base avec le sillon externe. Ligament intérieur, dont les restes anciens se montrent au dehors dans le sillon. Animal ovale ou oblong. Les bords du manteau désunis, épaissis et garnis de cirrhes tentaculaires dont plusieurs sont tronqués et terminés par une surface lisse et convexe. Bouche ovale, garnie de grandes lèvres découpées, et de chaque côté, d'une paire de palpes labiales oblongues et pointues. Branchies en croissant et formées de filaments détachés. Pied rudimentaire, au disque duquel s'élève un pédicule en massue. Anus flottant derrière le muscle adducteur des valves.

    Les Bivalves Morphologie Spondylus2

    Les Bivalves Morphologie Spondylus1

    Ci dessus de haut en bas et de gauche à droite quelques uns parmi les plus beaux spondilidés : Spondylus americanus, Spondylus longitudinalis, Spondylus rejius, Spondylus imperialis, Spondylus crassisquama , Spondylus gaderopus

    Dessin L.V.B.

      الوقت/التاريخ الآن هو الجمعة 15 نوفمبر - 11:34