Il aura donc fallu attendre 3 ans après God of War II : Divine Retribution pour tenir entre nos mains la fin de l'histoire du Fantôme de Sparte, Kratos. Parti à l'assaut du mont Olympe pour y conclure la vengeance entreprise contre les Dieux dans le premier épisode, en 2005, Kratos nous avait alors laissés avec la mâchoire pendante, et l'impatience piaffante. Je concluais à l'époque en disant : "la PlayStation 2 nous procure encore beaucoup de bonheur. Espérons qu'il en sera de même avec la 3", et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'espoir porte bel et bien le premier né de Sony Santa Monica sur PS3, de bout en bout. Tout est bien qui finit bien ?
N.B. : Ce test est une republication de celui paru originellement le 8 mars 2010.
Vous avez sans doute tous déjà retourné la démo disponible sur le PSN. La même qui m'avait laissé un léger goût de doute après l'avoir découverte à l'E3 2009. Et pour cause : même si la plupart des fans auront plutôt été enthousiasmés par cet avant-goût, il est en réalité bien insuffisant à refléter la maestria du titre final que je viens de boucler. C'est dire, pour ceux qui s'en sont suffit, si Kratos saura leur en donner
pour leur argent : car moi qui doutait, j'en suis, au final, encore à ramasser mes dents.
Titanesque
La suite du récit de Kratos s'ouvre directement sur la fin du second épisode. Accompagné par les Titans, gravissant le Mont Olympe pour la confrontation finale, le guerrier cendré est accroché à Gaïa, l'épée de l'Olympe au poing, plus enragé que jamais. Sans vous en dévoiler les détails (mais les curieux qui n'ont pas peur des spoilers
peuvent la découvrir en vidéo), je peux en tout cas vous dire que cette scène d'intro est sans aucun doute la plus épique ouverture de la série, et probablement du jeu vidéo tout entier. Une baffe phénoménale, jouable, et une première lutte grandiloquente dont la vocation — époustoufler les joueurs dès les premières secondes — s'accomplit au-delà des plus folles attentes, pourtant élevées, que les fans pouvaient concevoir. Si éblouissante de maîtrise, de rythme et de maestria visuelle que la suite en
N.B. : Ce test est une republication de celui paru originellement le 8 mars 2010.
Vous avez sans doute tous déjà retourné la démo disponible sur le PSN. La même qui m'avait laissé un léger goût de doute après l'avoir découverte à l'E3 2009. Et pour cause : même si la plupart des fans auront plutôt été enthousiasmés par cet avant-goût, il est en réalité bien insuffisant à refléter la maestria du titre final que je viens de boucler. C'est dire, pour ceux qui s'en sont suffit, si Kratos saura leur en donner
pour leur argent : car moi qui doutait, j'en suis, au final, encore à ramasser mes dents.
Titanesque
La suite du récit de Kratos s'ouvre directement sur la fin du second épisode. Accompagné par les Titans, gravissant le Mont Olympe pour la confrontation finale, le guerrier cendré est accroché à Gaïa, l'épée de l'Olympe au poing, plus enragé que jamais. Sans vous en dévoiler les détails (mais les curieux qui n'ont pas peur des spoilers
peuvent la découvrir en vidéo), je peux en tout cas vous dire que cette scène d'intro est sans aucun doute la plus épique ouverture de la série, et probablement du jeu vidéo tout entier. Une baffe phénoménale, jouable, et une première lutte grandiloquente dont la vocation — époustoufler les joueurs dès les premières secondes — s'accomplit au-delà des plus folles attentes, pourtant élevées, que les fans pouvaient concevoir. Si éblouissante de maîtrise, de rythme et de maestria visuelle que la suite en