RÉSUMÉ
La grippe porcine est une infection virale hautement contagieuse des porcs. Les infections à virus
influenza porcin (SIV, Swine influenza virus) sont la cause d’une maladie respiratoire caractérisée
par de la toux, des éternuements, du jetage, des températures rectales élevées, de la léthargie, une
respiration difficile et une baisse de l’appétit. Dans certains cas, les infections à SIV sont associées
à des troubles de la reproduction tel l’avortement. Les signes cliniques et l’excrétion nasale du virus
peuvent survenir dans les 24 h suivant l’infection. Les taux de morbidité peuvent atteindre 100 %
dans les cas d’infections par le SIV, tandis que les taux de mortalité sont généralement faibles. Les
infections bactériennes secondaires peuvent aggraver les signes cliniques résultant de l’infection à
SIV. La transmission se fait par contact avec des sécrétions contenant des particules virales, telles
que les aérosols, générés par les toux et les éternuements, et les jetages nasaux.
Identification de l’agent pathogène : le meilleur moyen pour identifier le virus est de collecter des
prélèvements dans les 24 à 48 h qui suivent l’apparition des signes cliniques. Le porc de choix est
un animal non traité, encore malade, avec une température rectale élevée. Le virus peut être
facilement détecté dans le tissu pulmonaire et les écouvillons nasaux. L’isolement viral peut être
effectué sur oeufs de poule embryonnés et sur lignées cellulaires continues. Les virus isolés
peuvent être sous-typés par les tests d’inhibition de l’hémagglutination (IHA) et d’inhibition de la
neuraminidase. Une analyse par immunohistochimie peut être menée sur prélèvements de tissu
fixés au formol et une épreuve d’immunofluorescence peut-être réalisée sur tissu frais. Des
épreuves de réaction d’amplification en chaîne par la polymérase (PCR) sont également
disponibles. Des épreuves immuno-enzymatiques (ELISA) sont disponibles dans le commerce pour
la détection des virus influenza de type A.
Épreuves sérologiques : la principale épreuve sérologique pour la détection des anticorps
anti-SIV est l’IHA menée sur des paires de sérums. L’IHA est spécifique du sous-type. Les sérums
sont généralement collectés à 10-21 jours d’intervalle. Une augmentation du titre de 4 fois ou plus
entre le premier et le deuxième prélèvement évoque une infection SIV récente. Les autres épreuves
sérologiques qui ont été décrites sont l’épreuve d’immunodiffusion en gélose, l’épreuve
d’immunofluorescence indirecte, la neutralisation virale et l’ELISA.
Spécifications applicables aux vaccins et aux produits biologiques à usage diagnostique :
des vaccins inactivés et adjuvés sont disponibles dans le commerce. Les vaccins peuvent relever
d’un seul sous-type de SIV ou contenir plusieurs sous-types. Les vaccins doivent refléter le profil
antigénique des souches contemporaines en circulation sur le terrain, en contenant sous-types et
souches qui sont changés en tant que de besoin, afin d’assurer la protection. Le vaccin adapté doit
avoir été démontré être pur, sans danger, actif et efficace.
A. INTRODUCTION
La grippe porcine est une infection hautement contagieuse des porcs pouvant avoir un impact économique
significatif sur un troupeau atteint (5, 16). Le virus influenza porcin (SIV) est un orthomyxovirus de type A, à
génome à ARN segmenté. Les virus influenza porcins de type A sont eux-mêmes subdivisés sur la base de leurs
protéines : hémagglutinine et neuraminidase. Les sous-types de SIV qui sont les plus fréquemment identifiés chez
les porcs sont H1N1, H1N2 et H3N2. Les autres sous-types qui ont été identifiés chez les porcs incluent H1N7,
H3N1, H4N6 et H9N2. Les virus H1N1, H1N2 et H3N2 trouvés en Europe sont antigéniquement et génétiquement
différents de ceux trouvés aux États-Unis d’Amérique (1, 2, 4, 8, 12, 15, 20). Les porcs ont, dans leur tractus
respiratoire, des récepteurs qui vont lier les virus influenza porcins, humains et aviaires. En conséquence, les
Chapitre 2.10.11. — Grippe porcine
1220 Manuel terrestre de l’OIE 2005
porcs ont été appelés « récipients de mélange » pour l’apparition de nouveaux virus influenza lorsque des virus
influenza porcins, humains et aviaires subissent des recombinaisons chez les porcs (13). Les infections à SIV
sont décrites comme responsables d’une maladie respiratoire caractérisée par de la toux, des éternuements, du
jetage, des températures rectales élevées, de la léthargie, une respiration difficile et une diminution de l’appétit.
Les agents pouvant provoquer une maladie respiratoire chez les porcs incluent le virus du Syndrome
Dysgénésique et Respiratoire Porcin (SDRP), le virus de la Maladie d’Aujeszky (virus de la pseudo-rage), le
coronavirus respiratoire porcin, Actinobacillus pleuropneumoniae et Mycoplasma hyopneumoniae, mais la plupart
d’entre eux sont responsables d’autres signes cliniques ne ressemblant pas à ceux de la grippe porcine (11). Seul
Actinobacillus pleuropneumoniae, dans la forme aiguë de l’infection, entraîne des signes cliniques similaires à la
grippe porcine, tels que dyspnée, tachypnée, respiration abdominale, toux, fièvre, dépression et anorexie. Les
signes cliniques et l’excrétion nasale du virus peuvent avoir lieu au cours des 24 h suivant l’infection. Deux formes
de la maladie surviennent chez le porc, épidémique ou endémique. Dans la forme épidémique, le virus passe
rapidement à travers toutes les phases d’une unité d’élevage avec un rétablissement rapide évitant ainsi les
facteurs de complication, tel que les infections bactériennes secondaires. Dans la forme endémique, les signes
cliniques peuvent être moins évidents et tous les porcs peuvent ne pas afficher les signes cliniques traditionnels
de l’infection. Les taux de morbidité peuvent atteindre 100 % lors des infections à SIV, tandis que les taux de
mortalité sont généralement faibles. Le principal impact économique est relatif à la perte de poids, laquelle résulte
en une augmentation du nombre de jours requis pour atteindre le poids de vente. La transmission se fait par
contact avec des sécrétions contenant du virus, telles que les aérosols générés par la toux et la sternutation, et le
jetage nasal. Des infections humaines à SIV peuvent avoir lieu et des décès en nombre limité ont été rapportés.
Des précautions doivent être prises pour prévenir l’infection humaine, comme décrit au Chapitre I.1.6,
« Biosécurité dans les laboratoires de microbiologie vétérinaire ».
B. TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
1. Identification de l’agent pathogène
Parce que le SIV est un agent potentiellement pathogène pour l’homme, tous les travaux impliquant la
manipulation de tissus infectés, d’écouvillons, d’oeufs embryonnés et de cultures cellulaires doivent être menés en
laboratoire de biosécurité de classe II.
a) Culture
• Traitement de l’échantillon
Le tissu pulmonaire peut être traité de différentes manières en vue de l’isolement viral, avec par exemple
mortier et piston, broyeur, homogénéisateur, ou émincé à l’aide d’une lame de scalpel ou de ciseaux. Le
traitement du tissu se fait dans du milieu de culture cellulaire supplémenté en antibiotiques
(i.e. 10× concentration de travail), à une concentration finale de 10 % poids/volume. La suspension peut être
incubée pendant 30 min à l’obscurité à 20-22°C. Les écouvillons nasaux doivent être collectés dans du
milieu de culture cellulaire ou dans une solution physiologique tamponnée au phosphate (PBS). A réception
au laboratoire, les écouvillons nasaux sont agités vigoureusement à la main ou sur un agitateur vortex. Les
suspensions issues des écouvillons et des poumons sont centrifugées à 1 500-1 900 g pendant 15 à 30 min
à 4°C. Le surnageant est collecté et conservé à 4°C jusqu’à l’inoculation. Si le surnageant ne peut être
inoculé dans les 24 h suivant la collecte, il doit être stocké à –70°C. Le surnageant d’un broyat de poumon
est inoculé sans dilution supplémentaire. Le surnageant issu d’un écouvillon nasal peut également être
inoculé sans dilution, ou dilué au 1/3 dans du milieu de culture cellulaire. Les antibiotiques sont ajoutés au
milieu de culture cellulaire utilisé pour le traitement, et/ou le surnageant peut être filtré, afin de réduire les
risques de contamination bactérienne, mais ceci peut diminuer le titre viral.
• Isolement viral en culture cellulaire
i) L’isolement viral peut être conduit sur des lignées cellulaires permissives à l’infection SIV. La lignée de
rein de chien de Madin-Darby (MDCK pour Madin-Darby Canine Kidney) est la lignée cellulaire de
choix, mais des cellules primaires de rein de porc, de testicules de porc, ou des lignées de cellules
épithéliales de poumon de porc peuvent être utilisées ;
ii) Laver 3 fois les monocouches de cellules confluentes (48 à 72 h après l’ensemencement) avec du
milieu de culture cellulaire contenant une concentration finale de 2 μg/ml de trypsine ; la concentration
dépendra du type de trypsine et pourra atteindre 10 μg/ml. Le milieu de culture cellulaire peut être
supplémenté en antibiotiques, mais n’est pas supplémenté en sérum foetal de bovin ;
iii) Inoculer les cultures cellulaires avec une quantité appropriée de suspension de tissu ou de surnageant
d’écouvillon. Remarque : le volume de l’inoculum variera en fonction de la taille du récipient de culture
cellulaire. En général, 100 à 200 μl sont inoculés dans chacun des puits d’une plaque de culture de
24 puits, 1 ml dans un tube Leighton, et 1 à 2 ml dans un flacon de 25 cm2 ;
Chapitre 2.10.11. — Grippe porcine
Manuel terrestre de l’OIE 2005 1221
La grippe porcine est une infection virale hautement contagieuse des porcs. Les infections à virus
influenza porcin (SIV, Swine influenza virus) sont la cause d’une maladie respiratoire caractérisée
par de la toux, des éternuements, du jetage, des températures rectales élevées, de la léthargie, une
respiration difficile et une baisse de l’appétit. Dans certains cas, les infections à SIV sont associées
à des troubles de la reproduction tel l’avortement. Les signes cliniques et l’excrétion nasale du virus
peuvent survenir dans les 24 h suivant l’infection. Les taux de morbidité peuvent atteindre 100 %
dans les cas d’infections par le SIV, tandis que les taux de mortalité sont généralement faibles. Les
infections bactériennes secondaires peuvent aggraver les signes cliniques résultant de l’infection à
SIV. La transmission se fait par contact avec des sécrétions contenant des particules virales, telles
que les aérosols, générés par les toux et les éternuements, et les jetages nasaux.
Identification de l’agent pathogène : le meilleur moyen pour identifier le virus est de collecter des
prélèvements dans les 24 à 48 h qui suivent l’apparition des signes cliniques. Le porc de choix est
un animal non traité, encore malade, avec une température rectale élevée. Le virus peut être
facilement détecté dans le tissu pulmonaire et les écouvillons nasaux. L’isolement viral peut être
effectué sur oeufs de poule embryonnés et sur lignées cellulaires continues. Les virus isolés
peuvent être sous-typés par les tests d’inhibition de l’hémagglutination (IHA) et d’inhibition de la
neuraminidase. Une analyse par immunohistochimie peut être menée sur prélèvements de tissu
fixés au formol et une épreuve d’immunofluorescence peut-être réalisée sur tissu frais. Des
épreuves de réaction d’amplification en chaîne par la polymérase (PCR) sont également
disponibles. Des épreuves immuno-enzymatiques (ELISA) sont disponibles dans le commerce pour
la détection des virus influenza de type A.
Épreuves sérologiques : la principale épreuve sérologique pour la détection des anticorps
anti-SIV est l’IHA menée sur des paires de sérums. L’IHA est spécifique du sous-type. Les sérums
sont généralement collectés à 10-21 jours d’intervalle. Une augmentation du titre de 4 fois ou plus
entre le premier et le deuxième prélèvement évoque une infection SIV récente. Les autres épreuves
sérologiques qui ont été décrites sont l’épreuve d’immunodiffusion en gélose, l’épreuve
d’immunofluorescence indirecte, la neutralisation virale et l’ELISA.
Spécifications applicables aux vaccins et aux produits biologiques à usage diagnostique :
des vaccins inactivés et adjuvés sont disponibles dans le commerce. Les vaccins peuvent relever
d’un seul sous-type de SIV ou contenir plusieurs sous-types. Les vaccins doivent refléter le profil
antigénique des souches contemporaines en circulation sur le terrain, en contenant sous-types et
souches qui sont changés en tant que de besoin, afin d’assurer la protection. Le vaccin adapté doit
avoir été démontré être pur, sans danger, actif et efficace.
A. INTRODUCTION
La grippe porcine est une infection hautement contagieuse des porcs pouvant avoir un impact économique
significatif sur un troupeau atteint (5, 16). Le virus influenza porcin (SIV) est un orthomyxovirus de type A, à
génome à ARN segmenté. Les virus influenza porcins de type A sont eux-mêmes subdivisés sur la base de leurs
protéines : hémagglutinine et neuraminidase. Les sous-types de SIV qui sont les plus fréquemment identifiés chez
les porcs sont H1N1, H1N2 et H3N2. Les autres sous-types qui ont été identifiés chez les porcs incluent H1N7,
H3N1, H4N6 et H9N2. Les virus H1N1, H1N2 et H3N2 trouvés en Europe sont antigéniquement et génétiquement
différents de ceux trouvés aux États-Unis d’Amérique (1, 2, 4, 8, 12, 15, 20). Les porcs ont, dans leur tractus
respiratoire, des récepteurs qui vont lier les virus influenza porcins, humains et aviaires. En conséquence, les
Chapitre 2.10.11. — Grippe porcine
1220 Manuel terrestre de l’OIE 2005
porcs ont été appelés « récipients de mélange » pour l’apparition de nouveaux virus influenza lorsque des virus
influenza porcins, humains et aviaires subissent des recombinaisons chez les porcs (13). Les infections à SIV
sont décrites comme responsables d’une maladie respiratoire caractérisée par de la toux, des éternuements, du
jetage, des températures rectales élevées, de la léthargie, une respiration difficile et une diminution de l’appétit.
Les agents pouvant provoquer une maladie respiratoire chez les porcs incluent le virus du Syndrome
Dysgénésique et Respiratoire Porcin (SDRP), le virus de la Maladie d’Aujeszky (virus de la pseudo-rage), le
coronavirus respiratoire porcin, Actinobacillus pleuropneumoniae et Mycoplasma hyopneumoniae, mais la plupart
d’entre eux sont responsables d’autres signes cliniques ne ressemblant pas à ceux de la grippe porcine (11). Seul
Actinobacillus pleuropneumoniae, dans la forme aiguë de l’infection, entraîne des signes cliniques similaires à la
grippe porcine, tels que dyspnée, tachypnée, respiration abdominale, toux, fièvre, dépression et anorexie. Les
signes cliniques et l’excrétion nasale du virus peuvent avoir lieu au cours des 24 h suivant l’infection. Deux formes
de la maladie surviennent chez le porc, épidémique ou endémique. Dans la forme épidémique, le virus passe
rapidement à travers toutes les phases d’une unité d’élevage avec un rétablissement rapide évitant ainsi les
facteurs de complication, tel que les infections bactériennes secondaires. Dans la forme endémique, les signes
cliniques peuvent être moins évidents et tous les porcs peuvent ne pas afficher les signes cliniques traditionnels
de l’infection. Les taux de morbidité peuvent atteindre 100 % lors des infections à SIV, tandis que les taux de
mortalité sont généralement faibles. Le principal impact économique est relatif à la perte de poids, laquelle résulte
en une augmentation du nombre de jours requis pour atteindre le poids de vente. La transmission se fait par
contact avec des sécrétions contenant du virus, telles que les aérosols générés par la toux et la sternutation, et le
jetage nasal. Des infections humaines à SIV peuvent avoir lieu et des décès en nombre limité ont été rapportés.
Des précautions doivent être prises pour prévenir l’infection humaine, comme décrit au Chapitre I.1.6,
« Biosécurité dans les laboratoires de microbiologie vétérinaire ».
B. TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
1. Identification de l’agent pathogène
Parce que le SIV est un agent potentiellement pathogène pour l’homme, tous les travaux impliquant la
manipulation de tissus infectés, d’écouvillons, d’oeufs embryonnés et de cultures cellulaires doivent être menés en
laboratoire de biosécurité de classe II.
a) Culture
• Traitement de l’échantillon
Le tissu pulmonaire peut être traité de différentes manières en vue de l’isolement viral, avec par exemple
mortier et piston, broyeur, homogénéisateur, ou émincé à l’aide d’une lame de scalpel ou de ciseaux. Le
traitement du tissu se fait dans du milieu de culture cellulaire supplémenté en antibiotiques
(i.e. 10× concentration de travail), à une concentration finale de 10 % poids/volume. La suspension peut être
incubée pendant 30 min à l’obscurité à 20-22°C. Les écouvillons nasaux doivent être collectés dans du
milieu de culture cellulaire ou dans une solution physiologique tamponnée au phosphate (PBS). A réception
au laboratoire, les écouvillons nasaux sont agités vigoureusement à la main ou sur un agitateur vortex. Les
suspensions issues des écouvillons et des poumons sont centrifugées à 1 500-1 900 g pendant 15 à 30 min
à 4°C. Le surnageant est collecté et conservé à 4°C jusqu’à l’inoculation. Si le surnageant ne peut être
inoculé dans les 24 h suivant la collecte, il doit être stocké à –70°C. Le surnageant d’un broyat de poumon
est inoculé sans dilution supplémentaire. Le surnageant issu d’un écouvillon nasal peut également être
inoculé sans dilution, ou dilué au 1/3 dans du milieu de culture cellulaire. Les antibiotiques sont ajoutés au
milieu de culture cellulaire utilisé pour le traitement, et/ou le surnageant peut être filtré, afin de réduire les
risques de contamination bactérienne, mais ceci peut diminuer le titre viral.
• Isolement viral en culture cellulaire
i) L’isolement viral peut être conduit sur des lignées cellulaires permissives à l’infection SIV. La lignée de
rein de chien de Madin-Darby (MDCK pour Madin-Darby Canine Kidney) est la lignée cellulaire de
choix, mais des cellules primaires de rein de porc, de testicules de porc, ou des lignées de cellules
épithéliales de poumon de porc peuvent être utilisées ;
ii) Laver 3 fois les monocouches de cellules confluentes (48 à 72 h après l’ensemencement) avec du
milieu de culture cellulaire contenant une concentration finale de 2 μg/ml de trypsine ; la concentration
dépendra du type de trypsine et pourra atteindre 10 μg/ml. Le milieu de culture cellulaire peut être
supplémenté en antibiotiques, mais n’est pas supplémenté en sérum foetal de bovin ;
iii) Inoculer les cultures cellulaires avec une quantité appropriée de suspension de tissu ou de surnageant
d’écouvillon. Remarque : le volume de l’inoculum variera en fonction de la taille du récipient de culture
cellulaire. En général, 100 à 200 μl sont inoculés dans chacun des puits d’une plaque de culture de
24 puits, 1 ml dans un tube Leighton, et 1 à 2 ml dans un flacon de 25 cm2 ;
Chapitre 2.10.11. — Grippe porcine
Manuel terrestre de l’OIE 2005 1221